Des bouquins sur la grossesse il y en a de toutes les sortes, toutes les tailles, toutes les couleurs, toutes les approches : douces, sophrologiques, sportives, naturelles, pragmatiques. mais aucun ouvrage, non aucun, ne nous apprend à être une mère. toutes te le diront : « tu deviens mère, tu ne nées pas mère ! » et puis, il y a les blogs

« laissez parler les petits papiers » écrivit gainsbourg et chanta régine… benoît saison alias papivore & co connait bien la chanson, mieux il l’interprète dans une ritournelle de créations de cellulose qu'il chantonne dans son atelier. benoît saison laisse parler "les petits papiers" « veuillez présenter vos papiers ! » le papier, m

A ma perte et mon existence, a courir éperdument après moi, tu es entrain de me perdre. je suis juste derrière toi alors que tu me penses loin devant. non, je ne suis pas tout à toi. irrémédiablement, lentement, je m'épuise. alors cesse de courir, pose toi et contemple moi enfin! laisse couler sur toi la rosée des secondes,le matin, tes pie

L’ortie (urtica dioïca) ennemie des randonneurs, responsable des pleurs d’enfants jouant dans l’herbe, calamité du potager, mal aimée l’ortie est pourtant pleine de richesse. { ses vertus la poudre d’ortie apporte de nombreux minéraux (sels minéraux, calcium alcalinisant, magnésium, fer…) et de la silice ainsi que des vitamines b.

"or du temps" - acrylique, encres de linogravure, posca c'est les vacances, enfin parait... ici ça bosse ou alors ça découvre mais ça ne dort pas...pas assez, comme toujours... voici la photo de ma dernière commande : une toile pour un hall d'entrée très élégant avec facettes de marbre aux murs. mon amie souhaitait quelque chose d'abstrait

Elle m’a prise au dépourvue ce soir, elle m’attendait paisiblement assise dans le vieux canapé de cuir abîmé du salon regardant le soleil couchant, la faux posée négligemment sur les genoux, la tête légèrement penchée, elle semblait presque endormie. mes bottes crottées à peine retirées, la mort n’attendit pas que je me sois pos

Journal confiné « maman, c’est la guerre ! tu comprends ». voici comment mon fils aîné, alphonse, conclut son appel téléphonique hebdomadaire. la guerre, la première, je n’étais pas encore née. la seconde, je m’en souviens mais la mémoire me joue des tours et je l’en remercie ; du moins pour ce pan là de ma vieille existence. ma

Le final s'achève comme une apothéose. long ma a récupéré ailes et temple. magnanime, elle partage le tableau final avec sa rivale. la dernière note de harpe retentit. je sens la foule se réveiller et le rythme de la ville reprend son tempo autour de moi. le public applaudit et scande des "merci" qui s'envolent avec liesse jusqu'aux membres

J'écoute les paroles si justement posées par saez en hommage aux enfants du bataclan, aux gamins charbon, à cabu, à la france, aux livres… il écrit bien ce saez, il chante les maux du monde de brel au petit prince, il repeint la joconde. sans pinceau, il redonne vie à la liberté, en quelques mots, sur papier musique ou papier brûlé. il g

Ça y est la saison commence ! pas celle des feuilles mortes et des fines pluies matinales, non celle du channel, notre scène nationale. avant, je passais devant la grille style art déco en lorgnant avec envie du côté de ce lieu étrange. avant, je me disais « un jour ». mais chaque jour, « nous » avions mieux à faire, mais chaque jour «