« charleville, le 2 novembre 1870. monsieur, - a vous seul ceci. – je suis rentré à charleville un jour après vous avoir quitté. ma mère m'a reçu, et je suis là... tout à fait oisif. ma mère ne me mettrait en pension qu'en janvier 71. eh bien, j'ai tenu ma promesse. je meurs, je me décompose dans la platitude, dans la mauvaiseté, dans
Petit Louis
Petit Louis
Petit Louis s'évade du trivial par le rêve, la déambulation erratique, la marche à pied, la lecture, la poésie/haiku, la photographie, ...
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Tourisme, Lieux et Événements
Articles à découvrir
« je vivais dans une sorte de malédiction confortable. je m’étais arrangé pour ne rien laisser paraître ni de mes angoisses, ni de mes envies, ni même de mes vœux les plus secrets et qui eussent risqué de me laisser en mauvaise posture devant tel ou tel de mes contempteurs. je vivais masqué. je veux dire par là, cette cire commode dont
Couverture dessinée par fernand leger d'une édition du recueil de poèmes en prose d'arthur rimbaud. photo prise au musée rimbaud de charleville, le 3 juin 2012.
Conte un prince était vexé de ne s'être employé jamais qu'à la perfection des générosités vulgaires. il prévoyait d'étonnantes révolutions de l'amour, et soupçonnait ses femmes de pouvoir mieux que cette complaisance agrémentée de ciel et de luxe. il voulait voir la vérité, l'heure du désir et de la satisfaction essentiels. que ce
Photo prise au musée rimbaud de charleville, le 3 juin 2012
"une orange sur la table ta robe sur le tapis et toi dans mon lit doux présents du présent fraîcheur de la nuit chaleur de ma vie." jacques prevert, "alicante", ed. gallimard, paroles, 1949.
« du havre nous n’avons fait que suivre les côtes comme les navigateurs anciens au large du portugal la mer est couverte de barques et de chalutiers de pêche elle est d’un bleu constant et d’une transparence pélagique il fait beau et chaud le soleil tape en plein d’innombrables algues vertes microscopiques flottent à la surface elles f
« le juste restait droit sur ses hanches solides : un rayon lui dorait l'épaule ; des sueurs me prirent : " tu veux voir rutiler les bolides ? et, debout, écouter bourdonner les flueurs d'astres lactés, et les essaims d'astéroïdes ? " par des farces de nuit ton front est épié, ô juste ! il faut gagner un toit. dis ta prière, la bouche dan
Voici un ouvrage qui vient de paraître (2012) et qui réjouira tous les amateurs de photographies et de cette admirable région qu'est l'ardenne. avec des photographies (certaines inédites à ce jour) de ce poète-photographe-graveur que fut edmond dauchot, déjà évoqué per ailleurs sur mon blog. l'édition est due au musée en piconrue de bas
(photo prise en slovénie, mai 2012.) le titre est celui d'un roman de cormac mccarthy, dont les frères coen ont tiré un film. lorsque je consulte un livre pour la première fois, j'ai pour habitude de lire avant toute chose les premières et les dernières phrases. voici celles de no country for old men (traduction par françois hirsch, editions