La climatisation est allumée pendant cette chaude nuit d'été. pas trop froide, non, juste de quoi avoir la sensation d'un rafraichissement perpétuel. si je me couvre trop longtemps, j'ai déjà à nouveau chaud, si bien que je dois m'arranger pour que mon corps soit à la fois couvert et découvert. allongé à l'envers dans mon lit, dans un sy

Le grand amour, si l'on est vraiment exigeant, il n'existe pas. et quoi ? qui veut la même chose que moi sinon moi ? qu'on s'habitue aux amours et à l'amitié, et peut-être aura-t-on réduit un peu l'un des grands méfaits involontaires du christianisme : avoir diabolisé le sexe, le rendant si attrayant, et encensé l'amour, le rendant si diffi

Celui qui attend ne voit et ne pense à rien d'autre que ce qu'il attend, c'est ainsi s'il en attend vraiment quelque chose. la vie ? les autres ? le monde ? tout cela existe pourtant toujours. mais non : celui qui attend découpe le monde selon les bords de ce qu'il attend, et fait bien en sorte que rien ne dépasse...

Attention aux doux et aux bienveillants... ils vous regardent d'un œil tendre lorsque vous souffrez, toujours prêts à dire oui et tendre la main. certes, ils vous aiment profondément, vous qui tombez. mais attention, dressez-vous fermement et trébuchez à peine devant eux, vous ne les verrez pas tendre la main mais le pied... c'est au sol qu'i

Pourquoi et comment si peu et autant d'abord rien, le néant puis soudain la tempête un échange, un combat et pas mal d'insultes bof... j'étais mort elle si vive rien ne me blesse tout me touche j'avais l'âme molle et la bite folle un cœur si fou qui désire tout et ne garde rien elle aime ça elle avait l'âme folle et tant d'envies le soleil

Je ne crois pas un instant que le capitalisme soit la base des inégalités, ou que la révolution industrielle soit vraiment l'origine de l'esclavage de l'humain par l'humain. c'est une étape importante. non, il faut remonter à la vraie révolution qui a multiplié la population et l'a sédentarisée encore et davantage : l'agriculture. rester,

Je profite de cette page internet, dont la pérennité est probablement supérieure à mes feuilles volantes ou mon disque dur, pour publier mes réflexions personnelles et autres fantaisies sous la forme d'un journal. lecteur rare et passager, pardonne-moi : tu n'y trouveras pas grand chose à te mettre sous la dent, à moins que les vagues à l'

Normes, habitudes, usages en société. tout ce fatras emmerde, et a toujours emmerdé les esprits libres. et quoi ? faut-il se plier à cette majorité beuglante qui demande qu'on la rassure, prête qu'elle est à brûler la spécificité qui l'effraie ? non. celui qui connait la majorité comprend les empereurs et les tyrans, les égoïstes et le

Seuls les pauvres ont aujourd'hui le droit de dire que la vie est douce et belle sans être raillés par les offices de l'orthodoxie populaire et du bon goût. et il parait qu'en vérité, personne ne le dit mais tout le monde le sait, seuls les riches ont la belle vie... des deux côtés -si côtés il y a !-, il y a pourtant des suicidés qui en

Oui, je pourrais devenir meilleur. oui, je pourrais utiliser le chaos en moi pour créer une œuvre formidable et utile. oui, je pourrais pleinement me donner à l'utilité commune, à mes contemporains et ceux qui viennent après moi. oui, je pourrais être un amour inspirant et réconfortant pour mes voisins. oui, je pourrais me réaliser pleinem