On peut se laisser abuser au beau milieu de la nuit, ça arrive. mais au fond je pense qu'il ne faut rien exagérer. le territoire de la solitude n'est pas si vaste. pas plus vaste en tous cas que celui de l'amour. c'est juste que vous y êtes perdu seul au beau milieu d'une steppe désolée. il se pourrait même, à bien y penser, que ce territoir
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28/08/2011
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Littérature, BD & Poésie
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Ce soir de janvier où il s'est mis à neiger. par la fenêtre j'ai vu ta voiture garée dans la rue. de la neige en hiver, finalement tout rentre dans l'ordre. puis le temps a changé et le tourbillon de neige a cessé. un épisode fortuit. une péripétie. le lendemain matin tout avait fondu et ta voiture avait disparu.
Ce matin (en venant au boulot par la route qui longe la côte).
La neige tombe sur la mer peine perdue (vague à l'âme) poésie éphémère suspendue (corps et âme) sur l'papier c'est houellebecq sur la route c'est kerouac [en voiture j'fais moins l'cake en bagnole j'fais moins l'crack]
Quelque chose qui te définit plus que tu ne voudrais bien l’admettre.tu appelles ça la vie, le temps qui passe, souvent même, tu ne l’appelles pas, tu fais avec, tu fais sans, tu fais comme tout le monde.quelques fois, malgré l’épaisseur de la cuirasse, certains soirs d’hiver te passent au travers et t’éclairent. ce que tu prenais p
C’était elle. je l’ai vue quand le bus pour bastille est passé. j’étais sur le trottoir et je me suis mis à courir. elle allait à bastille. ce n’était pas du tout la direction de l’appart. elle me ment depuis le début. des litres de café et de larmes, des heures à attendre pour qu’à nouveau elle recommence. encore. il est écr
L’hiver plus quelques degrés (dernier samedi avant noël, sur la digue)
Les promeneurs les kitesurfeurs les vieux les vieilles les photographes les enfants les trottinettes les mamans les papas les ballons de foot les clebs les hommes de peine les femmes perdues les trainées le grand ciel la plage le vent les oiseaux de mer les mains froides les cœurs morts l’habitude d’être ici l'ennui de l'après-midi l’abse
La nuit est calme. de ton cœur un battement régulier pendule. a ton chevet, des livres que tu ne lis plus, des piles. sous tes yeux, des nuits que tu ne dors plus, défilent. reliques transies et grelots assourdis, cortèges de fantômes en légion. (la solitude c’est la mémoire du tant). le passé n’est pas un souvenir, l'horizon une promes
Peut-être qu'on a été jeunes. peut-être que c'est arrivé. je pourrais jurer être né ce matin, fatigué. peut-être qu'on a été jeunes. qu’on a aimé bouillir nos sangs. brandir nos colères et battre nos fers. qu’on a aimé. brûler. [des turbulences de notre jeunesse monte au ciel notre incandescence. elle parade, un instant suspendue
La fille qui se lève et sort de la chambre s'appelle anita (anita est nue). anita la jolie fille souriante est maintenant (nue) dans la salle de bains. anita la jolie fille souriante qui est (nue) dans la salle de bains chantonne sous la douche. anita est (nue) sous la douche et son humeur ce matin est aussi parfumée que sa peau est douce. (nue)