J' ai 22 ans. je suis excitée comme une puce. le train me transporte vers chamonix. où m’attend un stage ucpa de ski. allongée dans une couchette, je ne dors pas. dans le noir, les gares défilent le temps s’étire. a saint gervais, une micheline m’attend. c’est le petit matin, il fait très froid. je n’ai jamais vu autant de neige, el
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écriture de nouvelles, de récits de voyages, de poésie.
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
- tu connais la rivière là-bas au loin, hein maman. - oui, je la connais mon fils et mon cœur est triste lorsque je pense à elle. - pourquoi t’es triste maman ? - je suis triste de ce qu’elle est devenue. quand j’étais jeune nous allions souvent y nager. elle était belle alors. l’eau était limpide et de magnifiques peupliers la borda
Le mauvais temps dura tout le jour. une pluie torrentielle s’était abattue sur les petites maisons de pêcheurs qui bordaient l’océan. des nuages noirs, bousculés par le vent, s’étiraient à perte de vue, se transformaient à vue d’œil en personnages inquiétants. le soleil qui la veille brûlait la nuque des imprudents dénudés, s’
Dans mon bistrot, les gens viennent parfois partager leurs souvenirs d’enfance. femmes et hommes redeviennent des enfants, aux sourires de ravis. ils en oublient leur pinte de bière ; ils en oublient leur solitude. des rires, parfois mêlés de pleurs, éclatent et emplissent de lumière, mon bistrot. voyant cela, un jour, j’ai décidé que mo
On m’a jeté tant de pierres que plus aucune ne m’effraye. père et mère jubilent. leurs monstres s’agitent mais je n’ai plus peur de leurs pratiques. je suis sauvée. viens ma belle, je ne te détruirai plus. je suis enfin libre de vivre et de jouir. mon corps s’agite et danse de plaisir. ta liberté m’invite et ton insouciance, divin
L’orage gronde dans la vallée éclairs, bourrasques, violence des éléments chaleur, moite, lourde nerfs à vif cœur fermé, désespéré, culpabilisé la grosse pierre est tombée sur moi oppression, écrasement, humiliation la pluie arrive, drue, tempétueuse la boue m’entraine vers le ravin mes doigts accrochent une racine tenir, tenir, p
Je suis fatiguée rien que de penser à toi. tu m’as poursuivie pendant de si nombreuses années et moi, inconsciemment, je t’ai poursuivie pendant ces mêmes si nombreuses années. alors, trois jours chez toi, jamais ! et pourtant ! …à chaque fois que je quittais un amour mes pas me ramenaient vers toi. la dernière fois, j’ai trouvé un
Charme à fleur de peau, charme à fleur de cœur, la cascade sautait de rocher en rocher, ses eaux claires scintillaient au soleil, un éclair, une truite gobait une mouche. charme à fleur de peau, charme à fleur de cœur, une ombre se réfléchissait sur les eaux calmes du lac. dans le lointain, un trait de lumière, un grondement sourd. charme
Juillet 1957. 4 heures du matin. le volet roulant de la chambre est à peine soulevé. clara, 10 ans et demi, regarde le soleil se lever. c’est la dernière fois qu’elle le voit sur ce pays, sur ce paysage. elle est tout excitée, elle part au pays des déserts, des chameaux, des palmiers, des soleils brûlants et de la mer chaude alors qu’el
Doum doum, doum doum, la musique du train me berce. coblence, paris, douai. début des année 1950, c’est toute une odyssée. les gares et les paysages défilent. douai est annoncée. les freins de la machine grincent. nous sautons sur le quai, moi dans les bras de papa. un brouillard de fumée nous enveloppe. des annonces incompréhensibles sort