Ça se mélange comme un poison dans l'eau, c'est du cœur la vidange et parfois le ruisseau, une liqueur inodore au goût très insipide qui s'encastre dans le corps jusqu'aux fibres lipidiques. c'est de tout et de rien, c'est l'unique et l'enfin, et puis finalement dans le sein abyssin, cet alcool délavé sans éclat, tout éteint, grave de ces

Barbie, c’est fort knox, kentucky. fort knox, kentucky, c’est là que vivent ken et barbie, rose aux lèvres et botox pour lui et pour elle, dessous lejaby. fort knox, kentucky, ken tue qui ? je crois que c’est barbie, il n’a pas pu la prendre alors, elle a subi et il l’a estourbie, ken, il lui manque une case et les fils, il n'y a que da

Ma peau aime sa peau easy, nos deux langues, cinquante-fifty. moi soixante, elle sixty-six, mon amante under fifty. my poem, sa poésie, nos deux langues, cinquante-fifty, elle s’en fiche car ma polish dit qu’elle m’aime même en english. ma peau aime sa peau easy, nos deux langues, cinquante-fifty. elle, sixty- six, moi soixante, sans un zlo

J’aime tes ongles longs, nacrés ou vermillon, puis l’odeur du coton imbibé d’acétone. ce sont les échelons, plus ou moins, c’est selon, qui mènent aux délices ou bien au monotone. refrain. j’aime tes doigts extra-fins, adroits, peints. j’aime tes ongles longs, tes dix fins aiguillons, les couleurs du coton mélangées d’acétone

Au fond, est-ce l’impasse là où tu restes ? petite vie bien plus grande qu'elle, ce que tu dis tout en cachette, du bout d’un geste, du bout des yeux sans un sourire parce qu’il se fêle, c’est à peine si on l’entend soufflé de tes lèvres de vent. plus loin de l’ocre et la poussière des pistes, plus loin que les cendres algérienn

Jacques le ripeur travaille dans les odeurs des autres, les clics de tous les bruits des circuits hydrauliques et d’autres. refrain. et jacques chante le matin ou dans la nuit noire, les bennes contiennent, comme il dit, le butin et ces peines musiciennes. jacques le ripeur bosse dans le ramdam des heures, l’alarme du compacteur, ces jus comme

Jouer avec un pétard mouillé, je sais le faire et je le fais, jouer au nagant 95, quand j’y pense il y a peu de chance. jouer comme on joue la vie, la vraie, je sais le faire et je le fais mais jouer avec un barillet, je n’aime pas ce jeu de société. refrain. non ! je préfère les films où on lit la terreur dans les yeux de l’acteur qui

Oh ! le message du kit de lissage et les astuces du laser focus, et l'hypnose du complexe phyto en uni dose... pour les dents, un accélérateur de blancheur, pour les maniaques, une mousse parfaite sans ammoniaque un soin si repulpant pour les peaux se crispant, phyto peptide, des probiotiques, du perfecteur, du diamond stick... refrain. tout est

Emmy est mise de côté. emmy aimée pleure et se vide et mit son cœur tripoté a l'ombre d'une fleur acide. emmy au creux des flammes déposa ces 21 grammes et ce que certains hommes convoitent, ses larmes dans lesquelles, ils se miroitent. refrain. emmy aimée aimait aimer, fidèle ou bien quelque peu essaimée. emmy enfin ce que j'émets, emmy,

Le désamour ou plutôt notre désamour, au temps nous cloue plus mal que tout, vivre un grand désamour de nuits en jours, nul n’est pour. refrain. pourtant, on fera le désamour comme des fous, tout le kamasutra de la haine des amours vaines. break. désamour fou des amours folles autour du cou pèse et isole. comme s’y noue chaque parole, la