Raynaldo Pierre Louis
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Vision d´encre
Porter la voix/voie de l´art, c´est à dire l´expression artistique, au-delà du silence sépulcral. Porter le flambeau de l´écriture, plus loin que les bornes de l´univers, plus loin que toutes frontières sidérales. Faire entendre toutes les voix, embrasser les vents venus de partout, et en faire une mémoire universelle.
Raynaldo Pierre Louis
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27
Depuis :
09/02/2014
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
La poésie, d’une époque à une autre, d’une école à une autre, a été peinte en une multitude de couleurs et a connu mille et une définitions. chaque poète donne à la poésie ou tout simplement à sa « poésie » la fonction qu’il souhaite lui attribuer et qu’il pense qui épouse le mieux son combat, ses sentiments, ses colères, s
Je suis né(e) crépuscule du hasard mes larmes se mêlent et s'entremêlent aux apparences des nuages une case sans fenêtre où l'éclat vert chante (ancre des dattes) ***** je rends la ville aux blessures vertébrées allouées aux pas drus de satan un démenti dément verdoyé sans bras sans titre entre dans la flambée de nos enterrements proc
A ma mère. maariya se réveille tôt, très tôt le matin pour se rendre à la mer. il y a quelque chose dans la mer, quelque chose qu’elle n’arrive pas à expliquer, quelque chose de fort et de beau qui l’appelle. elle sait qu’elle ne peut pas y résister, qu’elle ne doit pas y résister. elle doit se laisser aller, porter par la mer, p
Envol brasiers d’audaces à la brouille des mirages ronflants désirs à puer mes nuits grincheuses mes instants larmes de mer fiévreuse de terre geignant la sécheresse des saisons mes pennes se gonflent pour un voyage sans retour à l’escorte peines et passions vers l’horizon déclin des ombres et des errements ruines des délires bernés
Parce que chaque mot est propriété d’oubli chaque phrase accident du silence parce que chaque prière est blessure des vaincus j’ai compris que ta phrase est citoyen du poème parce que chaque sourire est motif de l’impossible chaque absence proie de l’avenir parce que chaque doute tourne autour des saisons en lambeaux j’ai cru que le v
La boutique du bourreau de mon rêve ou un éloge de l'altruisme, par raynaldo pierre louis
« un livre n’est pas un cimetière, et s’il l’est toutefois, c’en est un où les morts pensent », nous dit notre grand écrivain haïtien, l’académicien dany lafferière. il existe dès lors mille et une manières pour entrer dans un livre. tandis que moi, dans ma quête perpétuelle de liberté, j’ai plutôt choisi d’y pénétrer
Mon voyage en guyane française m’est une véritable initiation. j’ai pu confronter mon alter ego à la nouvelle réalité de l’horizon. j’ai eu la chance de rencontrer un peuple qui m’intrigue : les amérindiens. leur mode de vie balisé en fonction des lois naturelles me fascine. on comprend très vite pourquoi ils auraient vécu des mi
Effervescences jubilatoires de mages clignotements d´images insolites ciselées sur la foudre ô zone d´ombre ou de lumière fantasmée de gestes… de points de suspension en suspens latents le poème est cette barque de cristal flottant sur mers bleues oreillers d´agent de blanches écumes lumineuses trop d´étincelles nageant dans les yeux d
Poésies de serge roger : jeune auteur ivoirien enflé de talents
Mes doigts ne sont plus que l’ombre d’une rue mon père n’a jamais été qu’un rire et une goutte de trop la lune viendra… je la ramasserai comme ces étoiles dans la boue hier, dans l’indifférence de la nuit j’ai plongé mes dents jaunies dans un croissant essoufflé hier, dans l’indifférence de leurs cris j’ai dessiné quelque
Deux poèmes tirés du recueil ´´ outlines´´ de jean venturini
Sang dans mes veines ce n’est pas du sang qui coule, c’est l’eau, l’eau amère des océans houleux… des bonaces, des jours pleins gonflent ma poitrine, préludes aux blancs vertiges des ouragans… des poulpes étirent la soie crissante de leurs doigts et leurs yeux illunés clignotent par mes yeux… des galions pourris d’or, des mâts