A elise et à louis mes lutins préférés il était une fois un bûcheron qui vivait avec sa femme et ses dix enfants dans une modeste chaumière à l'orée de la forêt de braguelongue. cette forêt était réputée pour être impénétrable et seuls les téméraires et les imprudents s'y aventuraient et en revenaient rarement. le bûcheron s'y r

> il y a si longtemps, si longtemps j’ai peur de perdre ton souvenir déjà ton image s’estompe comme un visage sur une photographie décolorée et jaunie par le temps je redoute le moment où le papier sera uniformément jaune ce jour là, une après-midi d’été éclaboussée de soleil tu es partie brutalement, sans un mot, sans un regard d

La journée avait été rude : six heures de cours et une heure et demie de travaux pratiques. maurice sortit de la faculté complètement vidé. il n'avait qu'un désir, rentrer dans son studio et dormir. mais quand il passa devant la grille du parc, il aperçut un banc sur lequel il s'affala recru de fatigue. le galbe du banc épousait la forme d

Il était une fois un ogre qui vivait au sommet d’une montagne inaccessible, la montagne noire. effet elle était entourée d’une falaise infranchissable, de plusieurs centaines de pieds de hauteur, et des aigles géants qui nichaient dans les anfractuosités de la roche, la défendaient contre les audacieux alpinistes qui tentaient de l’esca

<!-- /* font definitions */ @font-face {font-family:cambria; panose-1:2 4 5 3 5 4 6 3 2 4; mso-font-charset:0; mso-generic-font-family:auto; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:3 0 0 0 1 0;} /* style definitions */ p.msonormal, li.msonormal, div.msonormal {mso-style-parent:""; margin-top:0cm; margin-right:0cm; margin-bottom:10.0pt; margin-l

Par une fraiche matinée de printemps, un homme à la mise modeste mais soignée, cheminait allègrement sur une route ombragée. a un tournant de la route il prit un chemin qui s'enfonçait dans un bois. il arriva bientôt devant une grille qui céda facilement sous la poussée de sa main. une allée bordée de tilleuls centenaires cond

Ce matin au réveil, encore à demi endormi, je me suis entendu dire à haute voix : « je suis le père, je suis le fils, je suis le saint esprit, je suis dieu ! » pas moins ! intrigué par cette fantaisie hypnagogique qui prenait à contre-pied mon athéisme tranquille, j’ai pensé que le fait méritait réflexion. etais-je soudain saisi par l

Eveillée depuis plus d’une heure, pauline, allongée dans son lit, était pensive, le regard fixant le plafond de sa chambre strié par la lumière qui filtrait des stores elle songeait à maurice, son mari. elle en était sûre, il avait une liaison. depuis quelques semaines en effet son comportement avait changé. il était absent, lointain, a

Lors de la rédaction de ma thèse de doctorat en lettres modernes, sur la représentation des visages dans la peinture à travers les âges, j’avais remarqué que les hommes étaient majoritairement plus souriants que les femmes, sans en tirer pour autant des conclusions ; c’était une simple constatation à laquelle je n’avais pas attaché

Mso-paper-source:0;} div.section1 {page:section1;} --> j’avais entrepris d’écrire une nouvelle sur dieu, personnage digne d’intérêt s’il en fût, et de plus de tout repos, car on peut lui faire dire ce que l’on veut sans s’attirer le moindre démenti. j’étais très satisfait de ma première phrase : ce matin là dieu s’éveilla