On s’organise. le confinement prend son rythme de croisière. la queue devant le supermarché est régulière, bien rectiligne, on sent qu’une certaine discipline est en train de naître. deux ou trois coups de gueule, par-ci, par-là, mais rien de bien méchant. quand quelqu’un a la malencontreuse idée de tousser, on voit les visages se fer
JujubeHabile6470710
J
JujubeHabile6470710
Ses blogs
Articles :
12
Depuis :
29/09/2020
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Je suis sorti du cinéma avec un sentiment bizarre. est-ce que christopher nolan surestime l’intelligence des spectateurs, quitte à ne s’adresser qu’à une poignée d’entre eux, ou les prend-t-il tous pour des cons en leur racontant des histoires sans queue ni tête ? réponse à la fin de la chronique, je commence par le contenu du film.
Si vous êtes une lectrice ou un lecteur habituel de mes chroniques vous avez compris que j’ai souvent la dent dure avec les films français, en particulier les comédies. le cinéma français de divertissement se regarde beaucoup dans la glace et se trouve beau, il recycle les meilleures vannes et les mêmes comédiens dans des films longuets o
Gustave kervern et benoît delépine font partie du paysage audiovisuel depuis une bonne vingtaine d’années. la soixantaine négligée, barbe de trois jours et haleine de poney, ils se sont inventé des personnages facilement reconnaissables, façon gainsbourg corrigé bashung. les deux copains font les dernières belles heures de canal plus, la
Pour noël ma filleule m’a offert terre(s), le splendide et volumineux bouquin de thomas pesquet. tout là-haut, à 150 kilomètres du sol, confiné dans la station spatiale, l’astronaute a photographié notre planète bleue, de jour comme de nuit. ses clichés nous font ressentir un sentiment d’appartenance à cette communauté humaine aujou
Dans les années 80, le cinéma américain nous a concocté quelques bons films sur le thème de la violence irrationnelle, ils avaient souvent pour cadre la chambre à coucher. liaison fatale, banale histoire de tromperie conjugale, se terminait dans l’hystérie d’un bain de sang où les murs étaient recouverts de deux bonnes couches d’hém
Aujourd’hui, une chronique sur l’amour. un dimanche sans amour c’est comme une soupe sans sel. c’est fade. au bout du sixième jour le couple, coincé entre quatre murs, se rend compte avec stupeur que confinement rime, plus ou moins bien, avec sentiment. il rime surtout avec rapprochement, c’est là qu’est l’os. la promiscuité, et n
Quand j’étais plus jeune je lisais beaucoup de livres de science-fiction. je n’en lis plus car j’ai la sensation, que dis-je, la conviction, que la réalité a dépassé la fiction depuis belle lurette. le confinement que nous sommes en train de vivre en est la preuve accablante. réflexion qui m’amène au sujet qui m’intéresse aujourd
Scorsese plante le décor d’emblée. un long traveling dans le couloir d’une maison de retraite. la caméra s’arrête. un vieillard assis dans un fauteuil roulant. c’est robert de niro. le récit commence avec sa première phrase : « quand j’étais jeune… ». on sent tout de suite que le montage est moins rapide que d’habitude et que
Quel temps mes aïeux ! à se demander si le confinement n’a pas l’intention sournoise de se transformer en canicule. je prends le soleil sur mon balcon. j’observe. je note. visiblement tout le monde a envie de se balader, y compris ceux qui ne mettent jamais un pied dehors en temps normal. le couple bras dessus, bras dessous, la petite vieil