Il sera une aube sensible, noire et blanche comme une nouvelle terre, où le souffle âcre de ta haine saura se taire, où la source de tes maux amers et les milliers d'éclats de tes mots de verre, ne pourront plus atteindre ni pénétrer ma chair... tes coups ont déchiré mon âme, déformé ma pensée, lassé mon être. mais regarde comme je su
O.D.
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poète, musicien
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A l’aube meurtrie par l’envers, je jure que demain je m’enfuirais de l’enfer, sur un navire aux mats incandescents et aux voiles tissées de songes, glissant sur un océan limpide, nourrit de mes larmes et celles de mes frères, filant vers la liberté, poussé par les souffles dans lesquels mes nuits me plongent… je me sais chercher à c
...humble hommage à ce texte magnifique de john keats. désolé aux anglophones, pour une prononciation totalement aléatoire... ;) « brillante étoile ! que ne suis-je comme toi immuable, non seul dans la splendeur tout en haut de la nuit, observant, paupières éternelles ouvertes, de la nature patient ermite sans sommeil, les eaux mouvantes da
... quelques souffles de mots et quelques toiles de mon ami benjamin carbonne, immense talent qui m'aura inspiré et donné confiance... sur quelques uns de ces poèmes vous trouverez des musiques, elles n'ont aucun liens avec les textes associés, elles sont uniquement des sources d'inspirations et des trésors de créativité musicale que je voul
J'ai parcouru les plus beaux dessins, longé les plus langoureux chemins. ceux que le souffle et les soupirs annonçaient, ceux que des yeux autorisaient aux miens. ceux que mes mains approchèrent jusqu’à l’effleurement, du bord des lèvres au creux des reins. ceux que des mains attirèrent jusqu’à me guider, le long de gorges aux sommets
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je dois écrire, car cela me donne tant et tant de vies. l’émois s’expire et l’encre s’écoule en fines couches, comme un filet de sang qui gl
Écrire. tout ce qui déchire. et que cela transperce ces murs opaques qui m’oppressent. tout ce qui chavire. et que cela traverse ces océans de sang écarlate qui me bercent. écrire. pour briser les règles, tumeurs malignes érigées par les nantis. qu’ils enseignent, forgent en lois et nous abreuvent jusqu'à la lie. pour que les sensibles
J'ai fermé les yeux, tu as posé tes lèvres sur les miennes, et nous avons tourné, tourné et tourné encore, à nous enivrer de piétiner ces monstres. puis nous nous sommes allongés sur ce nuage, repus de joie, pour savourer la comptine d'un autre été... il y a dans cette valse d'amélie, comme une gymnopédie de sati, une pulsation comme p
Danser comme une écriture de soi. pour que les lignes et sons du dernier des soirs, s’évadent en traces dans l‘univers... alors qu'il y a le feu dans la maison de l'avoir, l'être s'imagine et se crée. déchirer d’ondes les voilures de l’effroi. pour que les structures s’écroulent du poids de l’espoir, de l’audace des âmes qui se
Je suis né poète et l’encre de mes veines coulera d‘un brume azur, pour ceux qui sont nés sans terre et dont le sang transpire des murs. il me fallut rimbaud et baudelaire pour entendre enfin la fleur qui dans mon âme par le destin fut écrite. il me fallut des amis et pères pour comprendre enfin les sibyllines voix qui depuis toujours m