Iii félix jugea son jeune homme apte au départ pour les pays d'en haut*. pourtant, ernest lui reprochait de ne pas avoir assez d'entregent, de ne pas savoir mener un canoë dans les rapides, ou de ne pas suffisamment maîtriser la langue des outaouais. rien n'y fit. le patron s'en remettait à son flair. de plus, fatigué de battre la forêt, le
Vinceman
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Fan de musique, de BD, de peinture, de littérature; tout ce qui s'entend, se voit, se lit m'anime.
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10/10/2010
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Pavincepix
vi le lendemain matin, les trappeurs avalèrent quelques galettes de maïs, chargèrent les deux canoës et glissèrent sur l'onde. jacques monta dans le canoë d'ernest. erwin menait l'autre embarcation remplie à ras bords. au bout d'une heure, ernest demanda à jacques de se tenir debout pour mieux repérer un arbre sur la rive. le tr
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en 1979, hugo pratt signe corto maltese en sibérie. le pari est vaste comme l'empire russe moribond choisi comme décor. pari tenu ? oui, dans le foisonnement de l'intrigue, dans l'ancrage historique, dans le dessin (noir et blanc) impeccable. pari réussi ? pas sûr, la multiplicité des personnages secondaires (raspoutine, la comtesse
Iv le trio flanqué de trois mules se mit en route un lundi. jacques portait à la ceinture le pistolet qu'on lui avait confié et le coutelas. félix et erwin portaient le même pistolet à la ceinture, mais ils s'étaient réservés chacun un bon mousquet anglais. les bêtes de somme transportaient les vivres, des marchandises pour le troc comme
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journal de marche du 77è régiment d'infanterie de cholet. 11 novembre 1916, bataille de la somme. a 5 heures, départ en autos des reconnaissances d'officiers.a 11 heures, les 1er et 3è bataillons quittent le camp 15, vont faire une halte repas aux environs de la ferme maltz horn et se dirigent vers le bois doré qu'ils quittent à la
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le grain ce dimanche après-midi. l'arc en ciel tronqué se fond dans l'épais bleu-gris de zinc, puis quelques gouttes, le vent, trouvé refuge dans le vestiaire de foot déglingué, les trombes d'eau, la porte de fer infermable et au loin, le liseré blond de la plage disparaît dans la brume blanchâtre.
Pavincepix
ce midi au bar, aplati sous le soleil : court bouillon de vivanneau (frais) et riz-bananes jaunes (7 neurones). le tout avec un p'tit jus local groseille pays-gingembre (1,5 neurone). près de moi, trois gaziers métropolitains qui faisaient traîner leur apéro au comptoir. le chef de file, gras et plein de gamma gt, résidant en gwadlo
V a l'abri du vent, les deux trappeurs s'endormirent comme des masses dans la lueur des flammes. jacques se posta près des mules qui respiraient bruyamment, comme si des cauchemars les embêtaient. il s'immergea dans la nuit richement étoilée et sans lune. les bruissements de l'eau le berçaient. il imagina son avenir, celui d'un coureur de bois
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si on apprécie les westerns fins d'époque, avec des loco qui filent à un train d'enfer, des mexicains et leurs balles en bandoulière, des mitrailleuses, des tacots qui pétaradent, alors faut voir ce chef d'oeuvre du réalisateur rebelle de hollywood : sam peckinpah. a la limite du film de guerre, d'action et d'aventure, il signe un
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jérusalem, ouvre-toi. c'est en substance l'invitation que lance vincent lemire au lecteur de son ouvrage jérusalem 1900, la ville sainte à l'âge des possibles, paru en 2013. a l'opposé de tous les déterminismes, v lemire, maître de conférences spécialiste d'histoire urbaine et de jérusalem, plonge dans les archives municipales