Et si tu crois que j'ai eu peur c'est faux je donne des vacances à mon coeur un peu de reposet si tu crois que j'ai eu tortattendsrespire un peu le souffle d'orqui me pousse en avantet fais comme si j'avais pris la merj'ai sorti la grand voileet j'ai glissé sous le ventfais comme si je quittais la terrej'ai trouvé mon étoileje l'ai suivie un in
Jean-Marie Henrotte
Jean-Marie Henrotte
Le parloir de mes photos
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16/05/2013
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Photographie
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Vers quel monde, sous quel règne et à quels juges sommes-nous promis ? a quel âge, à quelle page et dans quelle case sommes-nous inscrits ? les mêmes questions qu'on se pose on part vers où et vers qui? et comme indice pas grand chose des roses et des orties les mains peintes, les mains jointes on se courbe et on remercie on implore, on s'inq
Voici venir les temps où vibrant sur sa tige chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir; les sons et les parfums tournent dans l'air du soir; valse mélancolique et langoureux vertige! chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir; le violon frémit comme un coeur qu'on afflige; valse mélancolique et langoureux vertige! le ciel est triste et b
Il est né, il y a près de cent ans loin de paris dans un champ les pieds presque dans la rivière quand il eut quelque vingt printemps de l´avis des paysans il serait chêne centenaire les oiseaux venaient se poser sur ses branches et le dimanche les amoureux sous lui venaient y faire l´amour les amoureux sous lui venaient y faire l´amour il v
Le poète s'en va dans les champs ; il admire, il adore ; il écoute en lui-même une lyre ; et le voyant venir, les fleurs, toutes les fleurs, celles qui des rubis font pâlir les couleurs, celles qui des paons même éclipseraient les queues, les petites fleurs d'or, les petites fleurs bleues, prennent, pour l'accueillir agitant leurs bouquets, d
Je suis entré dans l'église il n'y avait personne sauf une longue dame brune qui est venue s'asseoir sur un banc cinq minutes avec moi dans l'allée de l'abbaye où est enterré dom pérignon...
Un pas, une pierre, un chemin qui chemine un reste de racine, c´est un peu solitaire c´est un éclat de verre, c´est la vie, le soleil c´est la mort, le sommeil, c´est un piège entrouvert un arbre millénaire, un nœud dans le bois c´est un chien qui aboie, c´est un oiseau dans l´air c´est un tronc qui pourrit, c´est la neige qui fond le
Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes, le cygne chasse l'onde avec ses larges palmes, et glisse. le duvet de ses flancs est pareil a des neiges d'avril qui croulent au soleil; mais, ferme et d'un blanc mat, vibrant sous le zéphire sa grande aile l'entraîne ainsi qu'un lent navire. il dresse son beau col au-dessus des roseaux, le
Pour aller à la préfecture prends la route numéro trois tu suis la file des voitures et tu t´en vas tout droit, tout droit... c´est un billard, c´est une piste, pas un arbre, pas une fleur, comme c´est beau, comme c´est triste, tu feras du cent trente à l´heure mais moi, ces routes goudronnées, toutes ces routes me dégoûtent, si vous m
Dans le frais clair-obscur du soir charmant qui tombe, l'une pareille au cygne et l'autre à la colombe, belle, et toutes deux joyeuses, ô douceur ! voyez, la grande soeur et la petite soeur sont assises au seuil du jardin, et sur elles un bouquet d'oeillets blancs aux longues tiges frêles, dans une urne de marbre agité par le vent, se penche, e