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le ciel au-dessus de la rue
petites proses journalières,
citations, musiques, ou bouts de films.
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01/01/2010
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Walden, édition de 1854
« dès le 6 octobre, les feuilles commencent généralement à tomber, en pluies successives provoquées par le gel ou les averses, mais la moisson de feuilles la plus importante, l’apogée de la chute se situe d’ordinaire vers le 16. un beau matin, aux alentours de cette date, il a gelé sans doute plus fort qu’aupa
« ne rien faire, ne rien dire. »
« voilà comme je vous lis, cher andré dhôtel : vos livres, vous les écrivez pour amener l’homme à la hauteur de la femme, rude tâche en vérité. vous tenez ensemble la chair — le flux d’une histoire peuplée — et l’esprit — la délivrance de l’amour par l’amour. ensemble : ce mot est un cle
Francis jammes chez thomas braun à maissin en belgique, en 1932
j’aime dans le temps clara d’ellébeuse, l’écolière des anciens pensionnats, qui allait, les soirs chauds, sous les tilleuls lire les magazines d’autrefois. francis jammes, de l’angelus de l’aube à l’angelus du soir, mercure de france, paris, 1898.
« de temps à autre, cet homme ou cette femme habitant une maison isolée en plein champ, une maison à peine desservie par un chemin de terre, se regarde dans la glace héritée d’un aïeul. depuis plus de trois cents ans, cette glace a reflété des corps jeunes ou vieux dans leur nudité glorieuse ou tremblante à moins que des corps vêtus d
Henri matisse, la conversation, 1938.
« il existe un type de traducteur, qui n’entretient pas de liens univoques avec l’activité de traduction. beaucoup d’excellents traducteurs ne relèvent pas de ce type, et sans doute certains de ses représentants n’ont-ils jamais traduit. étranger de naissance, il est le spectateur fasciné de toute
Où sommes-nous quand on lit le poème ? je me le suis demandé. si on est dans le poème, c’est bien. c’est qu’il vous a accueilli, qu’il était assez perméable pour ça, et, en sa compagnie, les yeux s’ouvrent, l’âme s’élève un peu, et le cœur s’agrandit. ça en fait des choses, n’est-ce pas ?
Il y a quelques années en afrique…
cette petite robe a une histoire que je ne connais pas. a-t-elle été achetée à paris dans ce magasin qu’on appelait « à la ville du puy » sur les grands boulevards derrière l’opéra ? ou encore aux désuètes « dames de france » d’une modeste ville de province ? n’aurait-elle pas été plutôt
Sarah bernat et armelle furet dans rose d’oradour
la matinée claire d’un samedi de juin. deux jeunes filles marchent dans la campagne. elles ont dix-sept, dix-huit ans. elles sont dans l’été de leur vie. suzanne, l’aînée, est déjà fiancée, tandis que rose vient de tomber amoureuse d’un jeune homme rencontré dans la ville voisine.
Photographie de fabienne vachey