- « toutoune ? toutoune... allez ! viens vite ! on n'attend plus que toi ! viens embrasser ton nouveau petit frère... allez viens vite l'embrasser, et tes parents aussi ! » et flûte, j'ai eu beau me faire toute petite et discrète, rester à l'écart, ma grand-mère ne m'a pas oubliée. impossible pour moi de ne pas obtempérer. et quel calvair
Circé
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Les sirènes ne sont décidément plus ce qu’elles étaient. a moins finalement que pendant des siècles l’on nous ait conté fariboles, calembredaines ou autres billevesées. mais laissez-moi vous narrer cette fable des temps modernes. alors que je flânais récemment sur les berges de notre belle alanguie, cette loire, qui au sortir d’un be
S'il y a bien un enseignement à retenir des violences policières commises à l'encontre de théo, et qui ne sont rien moins qu'un viol, coups, insultes sexistes et racistes (salope de bamboula), c'est bien que nous baignons dans la culture du viol. le viol, cette arme de destruction massive, qui n'est ni du sexe, ni un acte sexuel, mais une volon
Nous voici à la mi-octobre. trois semaines que la rentrée des classes s'est effectuée. trois semaines que j'ai intégré le cours élémentaire 1ère année. l'école primaire pour filles de mon quartier est située juste en face d'un petit centre commercial à ciel ouvert tel qu'envisagé dans les années 60 : une boulangerie, une boucherie che
C'est un petit enfant de trois ans. allongé sur une plage, il a le nez dans le sable. il ne pleure pas. il n'est pas tombé en courant. d'ailleurs, il n'est pas en vacances, et n'a pas fait de château de sable avec ses frères et sœurs ou ses parents. le petit garçon à la chevelure noire baignée de l'écume des vagues, semble dormir. elles l'
La pharmacienne, aimable et commerçante, me remit, d'un geste convenu, la médication plus que centenaire que je venais de lui commander. cependant, elle ne pouvait celer malgré son attitude discrètement surprise, combien le sourire esquissé dans un premier temps sur mon visage et qui s'épanouissait maintenant, large et franc, la décontenanç
Le temps… le temps, celui qui nous est accordé et qui file, inexorablement... les graines de son sablier s’écoulent, saluant chaque anniversaire. de plus en plus nombreuses en son niveau inférieur, libérant l’opalescence de son frère jumeau posé en son exact opposé. les images du passé, fantômes doux-amers peuvent alors y virevolter
C'est l'effervescence ce matin en la maisonnée. il y règne une atmosphère de fourmilière sur le pied de guerre. et chacun, notamment les adultes, en soldats accomplis et aux ordres de la reine-mère (ma grand-mère), de s'agiter en tous sens. tandis que les petits, c'est-à-dire nous, sommes priés de "ne pas être dans les pattes" des plus gra
Il est bien difficile cet instant ultime, celui où nous devons dire au revoir à l’un des nôtres, à un proche. alors quand c’est son père, son papa, celui qui est pour sa mère, sa maman, son mari, son compagnon de toute une vie, son meilleur ami et toujours son amoureux, ce sont 60 années de vie commune partagées, 60 années qu’il faut
" un petit frère... encore un petit frère... non, ce n'était pas possible, pas encore un garçon, pas un troisième, non... ! " les désespoirs enfantins sont souvent muets. je n'échappe pas à cette règle. entre pleurs et sanglots silencieux, les mots tourneboulent et dansent une méchante pantomime en ma cervelle d'enfant. ils y résonnent e