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Arkama
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Arkama

Ecriture libre
Tags associés : prose, vers

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Paroles d'Arka

Poésie contemporaine
Arkama Arkama
Articles : 100
Depuis : 06/10/2017
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Mourir

Mourir!? si peu nous le considérons. se savoir mortel d’une mort lointaine, vivre éblouit, sans y penser, de mille facons vivre, se rapprocher de la grande aubaine. se figurer mourant, idée vague d’un instant tel jeu de bravoure dont on ne voit que le jour l’amer reporté, la large insouciance. l’enfant sait en s’éloignant, l’éphé

Broutille

Il est un age ou l’amourette vient par le chemin des filles il est un age ou l’amourette au ciel s’éleve en trille il est un age ou l’amourette sauvage, a ses fins platoniques il est un age ou l’amourette se passe de la nique.

Rame et ombre

La rame contre moi habille le mur. la rame balais d’eaux habillent le lac

La souffrance

Est-il possible que ce que nous rejetons le plus possible, la guerre, l’ignominie générale, la plus abjecte et exécrable attitude humaine, soit quelque part en chacun et d’une maniere que nous ne soupconnons pas, perpetrer malgré nous par quelque exaction qu’on croit insignifiante mais qui, si nos perceptions devaient etre bouleversées,

Le huitieme nain

Le grand cercueil de verre grand ouvert narre et étiole l’ignorance et la mort, par l’amour. le larron, narquoisement orée, les doigts agrippés au vide angélique, prémédite. florale complicitée de la plus bourrue racine, nul floraison issue du nuisible corps forestier. il ouvre et lui sale le nombril.

L'ennui

L’ennui est égout pour l’oiseau de feu. enfant, respire la vie de l’aile, elle emporte l’école!!

Quatre feux alchimiques

Les feuillages gonflent et brouillent l’au-dela du regard. en observant intensément le mouvement subtil et tres rapide de l’eau qui s’engouffre dans les pierres de la riviere, notre vision se met a onduler, la réalité oscille délicieusement, vertige sans corps, diagramme folatre de l’humeur universelle. les branches du chataigner balanc

La fille est nue

La fille est nue sans age. seule sur le chemin. elle erre sur la pointe des pieds. ses bras recouvrent sa bouche, sa poitrine. sa peau est pale, imberbe. sa tete disproportionnée. ses yeux proéminents et rouges versent de chaudes larmes. un crane-roc au front intelligent habille ce corps, et apaise le drame.

Calendrier

Je hais les mois qui trainent d’un pied de plus l’hiver des résolutions. mars. moisson de sept qui s’amoncellent.

La boue du piano

Déposé derriere, le superstitieux plonge avant les signes quel achille souffle une telle offrande sur le plus vieux de mes reves? mes premieres pédales ont seché ce qui résonne dans la moquette. la boue du piano.