Je pensais qu'on en avait fini, elles et moi. qu'elles étaient parties, pour de bon. je pensais que je n'avais plus besoin de ces béquilles pour tenir droite. car c'est de ça dont il s'agit : tenir. droit, un peu bancal, subtilement voûté, plié en quatre, ratatiné, mais tenir. une parenthèse enchantée, de plusieurs mois dans une effervesce
Tic & Tac
Tic & Tac
Ses blogs
Anorexie, Boulimie, Hyperphagie, Automutilation : à la recherche de la guérison
Après des années de TCA et autres joyeusetés, nous avons décidé, à deux, de partager pêle-mêle nos citations, dessins et autres réflexions, afin de partager, de faire connaître nos troubles et de soutenir celles et ceux qui connaissent nos tourmenteurs
Tic & Tac
Articles :
42
Depuis :
08/05/2017
Categorie :
Lifestyle
Articles à découvrir
Texte écrit il y a un mois, sur le vif. je ne sais pas pourquoi je ne l'ai pas posté à ce moment-là. peut-être parce que, justement, c'était trop vif. je suis chez des amis de mon frère. je ne me sens pas légitime d’exister. d’être. je suis empêtrée de ce que je suis, de ce que je fais, de ce que je pense. mon système, qui s’est a
Je suis allée voir le dernier avengers. ça m’a d’abord redonné un peu de motivation : je venais de voir deux heures trente de héros qui n’abandonnent jamais, qui se relèvent encore et toujours pour sauver leur univers. moi aussi, il me faut me battre pour ce que je veux. puis ça m’a frappé comme un camion. mes soucis sont tellement d
L’année dernière, j’ai appris que je ne pouvais distancer mes problèmes. pas plus que je ne pouvais les poser quelque part et partir sans eux. j’ai eu la chance de faire de longs voyages, dont j’ai finalement peu profité, et quand je l’ai fait je ne pouvais me dépêtrer d’un goût amer dans la gorge. j’ai déménagé deux fois ma
Corps vide. corps plein. corps creux, corps lourd. un poids, deux mesures. toujours une hésitation, un regret, une question, une envie, une pulsion. un manque et une saturation. du dégoût matérialisé en nourriture avalé avec la vitesse d’un oubli mécanique, comme si laver la mémoire viderait l’estomac, à la force dilapidée pour tenter
Sept jours, chute, huit jours, chute, cinq jours, chute. lutte, abandon, perte de repères, faire semblant, reprendre, ramasser une arme, s’appuyer dessus, s’apercevoir qu’on la tient à l’envers, ramper un peu, se relever d’un bond croyant voir une ouverture, chute, encore. le chemin n’a pas de fin. s’il monte, s’il descend, je ne
Ma vie est sur un train dans des montagnes russes. l'instabilité est tout ce que j'ai à offrir. les forces de la gravité me poussent en haut, en bas, ébauches de larmes, éclats de sourire, naissances, morts, renaissances. j'alterne les propulsions dans les airs et les crashs douloureux. étrange binarité de la vie. j'oscille. entre euphorie,
"t'as déjà eu le cœur brisé ? -non" tu m'as dis, "je te le souhaite pas". je t'ai dis, ce que j'aime chez toi c'est que t'es vrai, t'es sincère. putain. putain. putain. putain. putain. j'ai le cœur écrabouillé, là, dans un coin, il flotte, j'ai envie de vomir, peut-être qu'il va sortir de moi, s'écraser sur les pavés, mon cœur et mon e
Comment dire ? comment dire l'indicible, l'inexprimable, l'ineffable souffrance ? comment dire ces mots comme des lames, comment ne pas les lancer comme des poignards ? est-ce qu'il vaut mieux blesser en voulant se taire, est-ce qu'il vaut mieux écorcher la peau des amours avec les mots trop durs ? faut-il laisser ces mots entailler l'espoir, dés
Il y a le temps. le temps de grandir, le temps de mûrir, le temps de choisir. le temps de changer d’avis. pour moi il y a eu le temps de survivre. je pensais que c’était le temps de réfléchir. ce n’était que de la survie, simple et bête et indolemment inconsciente de ses propres conséquences. puis il y a eu le temps de la compréhensio