Nous avons un tel niveau de technologie, que tout est censé nous faciliter la vie, nos machines-esclaves travaillent pour nous, et changent ce monde en un monde bien plus doux. il n'y a plus qu'à appuyer sur un bouton, pour obtenir sans fin tout ce que nous voulons, nous pouvons nous consacrer à tous nos loisirs, et nous adonner joyeusement aux

Quand michel revint de sa pause forcée ce jour-là, le maire ne sursauta pas et libéra très rapidement son fauteuil; il lui adressa même un salut en quittant le centre de supervision. cette attitude nouvelle n'excusa pas la précédente, mais michel découvrit qu'il avait moins d'animosité qu'il ne le pensait envers le maire, et il se sentit m

Ballotté par les vents dans l'espace et le temps, poussière noyée dans le plus grand des étangs, sans étoile ni lumière pour me guider, l'existence même n'est qu'à peine une idée. écrasé d'un poids qui empêche toute action, ne pouvant même nommer l'incompréhension, j'attends que se montrent les gros nuages noirs, pour les voir s'en al

L'écriture est une passion qui se partage. j'espère que vous passerez sur mon blog des moments de lecture agréables. je ne l'alimente plus faute de place disponible (d'autres solutions sont à l'étude), mais vous avez toujours la possibilité de laisser des commentaires. alexis magine est mon nom de plume. j'écris depuis l'âge de 17 ans (j'en

Michel était tellement concentré sur son travail qu'il n'entendit pas la porte s'ouvrir derrière lui : – bonjour ! la voix tonitruante du maire le fit sursauter; il posa son stylo et se retourna avec empressement dans sa direction. – bonjour monsieur, bredouilla-t-il d'une voix faible. il s'arrangea machinalement les cheveux mais le maire é

Je sais que l'enfer existe car j'y suis né, c'est ce monde où la liberté n'est pas donnée, et qui n'accorde rien d'autre que le devoir, car il nous faut toujours s'interdire de voir. quand toutes les libertés ne sont qu'illusion, menacées par des pouvoirs tous de collusion, les souffrances se multiplient à l'infini, donnant l'idée d'un aven

Elles étaient prêtes bien avant l'heure, habillées, coiffées, leurs deux valises refermées et alignées devant la porte; marie avait même fait les lits et brièvement nettoyé la cabine. elle regarda à nouveau par le petit hublot et ne vit toujours que la mer à l'horizon; une mer grise et peu accueillante, se démarquant avec peine du ciel

Arrivèrent au niveau supérieur, ils furent à nouveau pressés de toutes parts par des passagers qui allaient dans un sens ou dans un autre. ils suivirent le panneau «salons 1a à 3a» et finirent par arriver à l'entrée du leur. ils s'arrêtèrent, incrédules, se regardèrent sans pouvoir dire un mot, vérifièrent à nouveau le panneau situ

Ceci n'est pas une simple déclaration, c'est une profession de foi. et, puisque je ne serai plus de ce monde quand vous la lirez, il s'agit aussi de mon testament. à moins que vous ayez fait le choix de vivre dans une grotte, coupé de tout et de tout le monde, sans la moindre source d'information, vous saviez forcément qu'il existait un projet

Petit à petit, le pauvre oiseau fait son nid, ramenant patiemment brindille après brindille, et, même quand il n'est pas encore fini, il prend le temps de regarder ce qui scintille. ensuite il se pose et profite de la vie, et quand l'envie de manger soudain le tenaille, il s'envole pour chasser ce qui le ravit, puis il joue avec ses amis et s'en