90 faire une virgule, apparemment sans suite sur la page glacée... "finir" ainsi l'ouvrage, sur une virgule. un hameçon, presque ! reprise de souffle, hameçon suspendu sans rien au bout (avant, après le lancer): une accroche, un titre aussi ! voilà ! une lettre qui à elle seule fait tout un titre, oui, sur la couverture d'une vie... la mienne
BrocoliEngagé1622361
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Le projet de mon blog est de publier 200 textes en (à peu près) 200 jours...et de tisser un réseau de lecteurs complices. Ensuite je retravaillerai l'ensemble en vue d'un evoi à quelques éditeurs.
Ses blogs
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Depuis :
08/03/2009
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
83 on arrive par la solitude, comme par un chemin incertain de sables et d'herbes, et on se pare dans des glaces qu'on a jamais vues... on essaie d'ouvrir les vannes du coeur, on pressent le flot et le long voyage; on a confiance ! on avance sans poser les questions, mais on les glisse en soi et ça fait le début d'une chanson : "c'est moi ! où s
Au pied de la lettre 2007 autour d'un kiosque garni de boites aux lettres et supportant des musiciens nous avons développé une action d'écriture: écriture de lettres postées de façon officielle dans des enveloppes-maison.
87 ma mère plante des clous dans son existence pour en être sûre; la paroi est friable, ça rentre comme dans du beurre. ma mère autrefois parlait ainsi: des phrases courtes et nettes qui s'enfonçaient dans mes oreilles; je reconnais encore sa façon de dire, sauf que le clou n'entre plus jusqu'au bout... elle égraine des syllabes disjointes.
Seul le livreur de pizza peut nous emmener quelque part - recueil clos
Chères amies, chers amis, j'ai arrêté aujourd'hui, avec le texte 90 une joue posée sur une embrasse , le blog lancé un peu par hasard le 8 mars 2009. je m'étais fixé 200 textes en pensant faire un petit billet quotid ien. - cadence un peu élevée, surtout quand je me suis mis à "écrire un peu plus" ! - il a fallu trouver du temps - avant
85 apparaît un homme à la retraite, assez épais, ancien magasinier dans une entreprise de transport ou quelque chose comme ça... son panier à la main il contourne le bâtiment d'un bon pas et dans le courant d'air, sans regarder personne, il se relance pour filer à son rendez-vous. il sait qu'autour de lui la ville part au travail, aux étude
84 un lutin au fond de vous, un révolté brandissant un tract sur une page d'un journal ancien (petite caricature noire sur fond blanc); "le cri" de edvard munch qui vient zoomer puis s'efface, et ensuite rien qu'une feuille au sol, que la porte de chez vous que vous ouvrez: vais-je pouvoir me cacher ? user de mon répit ? vous vous estimez toujou
88 se faire absent et vieux, et laisser l'enfance venir récupérer le ballon oublié dans un coin de la cave... mon garçon, je suis désolé, il est tout sec, on ne pourra plus jouer avec ! et dans ta main tu as ? merci... je vois bien une enveloppe, mais rien dedans ! merci quand même ! tu peux rentrer chez toi dans la maison de flers, ou dans
86 une journée traversée à la hâte, mais sans efficacité. un pas au-dessus du désert et des montagnes aux gros dos qui suivaient; un pas qui a suffi, puis plus rien. j'en étais là. je marchais. comme l'élément d'un couple vieillissant qui se perd dans son âge, me suis-je dit en un frisson glacé de trouille ! alors que pas du tout ! part
89 longtemps chercher, chercher encore au bord de ses yeux l'entrée par où ne pas se noyer; en attendant, et pour ne pas risquer de perdre toute chance d'abordage, faire un long détour vers le cou de l'ange en traversant des cheveux sépia plein de fois. voilà ce que j'avais projeté de faire. je reviens maintenant à elle, pour y croire. elle