En ce temps-là, jeune adulte, premiers pas dans ce que l’on imaginait être une longue vie, l’insouciance était un état de fait, la camaraderie un mode de vie. les soirées étaient toujours aussi simples qu’improvisées. c’est d’ailleurs au cours de l’une d’entre-elles, au détour d’une table de jeu de rôle enfumée, que s’é
Vini
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21/11/2005
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Littérature, BD & Poésie
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Très doucement, le soleil se lève sur la ville. mes hauteurs m’offrent le ballet d’une mer d’immeubles qui, depuis peu réveillée, se colore, avec grâce, d’oranges aoûtiens. tu m’as fatigué. tout est de ma faute, il n’y a pas de fatalité, les meilleures choses n’ont jamais de fin. si tu veux. du moment que tout cela finisse pou
A pfffff... : merci... il faut savoir être juste avec soi-même. et c’est là une expérience bien difficile. d’autant plus difficile que le temps passe et que les erreurs s’accumulent. etre juste avec soi, reconnaître les mauvais pas et les bons également. s’aimer encore malgré tout ce temps passé avec nous-même. impossible rupture d
La porte s’ouvre sur ton chez toi. petit appartement, apparemment. ce soir, tard, la solitude de ta vie transpire sur le blanc reposant des murs étouffants. peu à peu, une lumière suédoise tamisée caresse le mobilier, suédois, de ton indépendance. sur l’égouttoir de la cuisine, le bol du petit-déjeuner attend, seul, le premier métro.
Lorsqu’elle allait chercher son pain, ma grand-mère recomptait toujours la monnaie que lui rendait la caissière. il faut dire que le vieux rapace était très près de ses économies. plus d’elles d’ailleurs que de ses enfants ou petits-enfants, qui n’avaient d’autres loisirs que d’envahir son espace vital au cours d’hebdomadaires p
En ce petit matin, l’odeur de poudre à nouveau me réveille. je ne dors plus. dehors tout est étrangement calme. comme chaque matin, ou presque. les hostilités, comme les hommes, ont besoin de repos. dans un café ou deux, les premières balles tomberont. dans quelques heures, une mère, un ami sera devant moi à pleurer son enfant, son frère
Le ton est donné. je m’applique. et malgré ces efforts, tout ceci reste sans conviction. tu attends quelque chose de moi. quelque chose que je n’ai plus, faute de l’avoir trop souvent donné. donné à d’autres, en d’autres temps. remontant l’artère commerçante de cette petite ville de province, je déballe quelques banalités empor
Trente-sixième anniversaire aujourd’hui. la journée ne va pas m’amuser. quelques messages, quelques coups de fils. je vais répondre avec le sourire et remercier. merci d’avoir pensé à moi. merci pour tout. merci pour votre obligeance. non, je ne fais rien ce soir. je veux rester seul. chierie de vie. la journée commence magnifiquement.
La sagesse ne vient qu’avec le temps, qu’avec les années. et c’est pour cette raison que les guerres, au combat, ne tuent que les plus jeunes. car en réalité, l’homme, forgé par les difficultés, est bien plus robuste et résistant à quarante, qu’à vingt ans. dans cette civière ensanglantée du sang de dizaines d’autres, presque
Tu te plains, tu gémis, tu râles, tu détestes. mais mon pauvre ami, qu’as-tu à vouloir tant reprocher aux autres ? tu as eu ta vie, tu l’as décidée. tu la voulais belle, tu l’as faite toute branlante. pauvre petit con, tu en es le grand architecte. une bouteille d’un litre d’eau minérale naturelle à la main, tu te saoules diétét