Comment te dire... on a tant écrit sur l’amour, dit tant de choses, en vers, en prose, côté jardin et côté cour, tant chanté sous tant de balcons les sérénades et les aubades, en tous lieux, en toutes saisons, on a tant brodé sur le thème amour vainqueur, amour en pleurs... comment te dire que je t’aime ? les mots ont été galvaudés

La crise !!… le grand mot est lâché et “explique” à lui seul le train de mesures de rigueur injustement répartie. les prédateurs, les responsables, sont quant à eux protégés, et continuent à dicter au monde qu’ils dominent la loi du sacro-saint marché. mieux vaut en rire !… business is business (extrait de rire ou pleurer) a rom

Souvenirs, souvenirs ... des souvenirs j’en ai à ne savoir qu’en faire, si ce n’est un roman, demeurant à parfaire, lorsque viendra pour moi le temps d’être un peu sage et de poser enfin à mes pieds mon bagage. rappelés du néant par un son, une odeur, le profil d’un visage ou l’éclat d’une fleur, une phrase oubliée, le pleur d

Copies conformes je ne fais plus du tout confiance à mon miroir qui ne montre, je crois, que ce que je dois voir ; d’accord, je reconnais qu’il renvoie à coup sûr tous les traits disgracieux de ma triste figure : mes yeux, mon front, mes joues, ma bouche et mon gros nez, pourtant…allez savoir s’ils ne m’ont pas cloné ! comme ça, seul

Après des dizaines de « sommets de la dernière chance », l'euro est toujours aussi fragile et vit peut-être ses derniers jours. cette situation me remet en mémoire un texte que j'ai écrit au moment ou l'euro a remplacé le franc. fantaisie monétaire moi qui compte toujours mes sous en anciens francs, je dois vous avouer, s’il faut parler

Il suffit de le vouloir fort laissez-moi ouvrir grand toutes les portes closes, détruire les barrières, couper les barbelés, arracher le chiendent qui étouffe les roses, recoiffer la crinière de tous les lions pelés, rendre leur voix aux muets, aux aveugles leurs yeux, transformer le désert en oasis féconde, les larmes en rosée, l’ignobl

Portraits croises avant que tu exprimes, en vagissant bien fort ton profond désaccord de quitter la moiteur du ventre maternel, déjà la vie t’appelle, et ton destin t’attend, si le hasard te gâte, dans un cocon de ouate, ou si sur ton berceau les fées étaient absentes, dans une humble soupente. faut faire avec, faut faire avec, faut faire

Il était une fois un gentil cormoran près du vieux port dieppois qui péchait le hareng. avec ses congénères amateurs de poisson il plongeait dans la mer de fort belle façon, attrapait par surprise la proie qu’il convoitait puis remontait sa prise et il s’en délectait. il était une fois un énorme rafiot, sombre coque de noix qui voguait

Homo sapiens (extrait de rire ou pleurer) j’avais en ce temps-là une chaude tanière, tout près de cro magnon, au bord de la rivière, une vaste caverne, humble mais confortable, creusée à flanc de roc, avec vue imprenable. hélas un triste jour, me dressant sur deux pattes, j’ai fui la compagnie de mes cousins primates, et sans faire aucun

Le gentil cormoran c’est une chanson de marin qu’on reprend en chœur au refrain il était une fois un gentil cormoran près du vieux port dieppois qui pêchait le hareng. avec ses congénères amateurs de poissons, il plongeait dans la mer de fort belle façon, attrapait par surprise la proie qu’il convoitait, puis remontait sa prise et il s