Elle a cet élan du coeur comme un air d'opéra qui lui tord le coeur un frisson d'amour pour une légère caresse sur une main gantée de regards en regards dérobés un instant à eux et un baiser volé elle espère ne voit plus que lui et laisse grandir un manque

Vous sortirez tout à l’heure et rien n’aura changé s’il pleut, rappelez-vous combien j’aimais la pluie et s’il fait beau, combien j’aimais le soleil je serai là où vous m’attendrez et là où vous ne m’attendrez pas dans une phrase, un rire, un clin d’œil dans une larme, un geste, un sourire j’aimais la vie, alors emmenez-m

Des notes égrenées douces, langueur d'automne un souffle puissant, une envolée des paupières qui se ferment sur une émotion que l'on n'imaginait pas cette musique qui transporte sur un frisson un autre temps, un autre lieu des siècles traversés par la beauté d'une voix ame transcendée

Elle paraît si sûre d'elle si pure si mature histoire éternelle il n'a pas vu sa fragilité quand il est passé à côté ne l'a pas reconnue quand il l'a vue occasion manquée il s'en souviendra un jour, trop tard, lorsqu'il en tiendra une autre enlacée

Il a levé les yeux sur un rayon de soleil embrassé le ciel et sourit au vent perdu dans des pensées d'enfant dans un corps trop grand il est si attachant juste un peu différent

J'ai l'amertume au bout des lèvres pour pas grand chose en somme une histoire banale comme on en croise tous ls jours une rupture un départ des souvenirs jetés au vent et des photos qu'on déchire je l'aimais quel gros mot! et redevenir du jour au lendemain un parfait inconnu essayer d'oublier les sentiments piétinés les grandes déclarations

Dis-moi suis-je donc responsable de ces non-dits, de ces silences ? cette distance qui s'allonge pour un premier mensonge que je n'ai même pas voulu ou sont nos regard d'antan ces moments à deux où les autres ne comptaient plus ? je te sens t'éloigner est-ce ma faute? dois-je te rattraper ? je ne sais plus si tu me manques ou si c'est l'habitud

A m.-l. s toi qui étais pleine de vie toi, brillante, engagée toi à qui l’avenir souriait toi que tous aimaient toi qu’il a rencontrée toi qu’il a voulu violer toi qui t’es refusée toi qu’il a si violemment fauchée toi qui croyais en dieu toi, la chrétienne toi que je ne connaissais pas mais dont la mort m’émeut ai-je le droit d

C’est bête mais je ne comprends pas mes pensées se bousculent sur des interrogations sans fin j’ai cherché des réponses essayé, je te promets, sondé nos cœurs et nos âmes mais je n’ai pas compris au-delà de la tristesse et puis de la colère ce gâchis sans nom cette culpabilité qui ronge et cet arrière goût, si âpre je voudrais

A ln je croyais être guérie de mes doutes qu'après avoir traversé des déserts je méritais de nouvelles routes puis j'ai croisé des âmes abîmées des souffrances qui voulaient s'oublier et n'ai pas compris tout de suite ma chance mes plaintes sont celles d'un enfant gâté j'ai vu la grandeur de ma petitesse pardonneras-tu la chance de ma j