Une pomme ses pépins pareils à deux oreilles avec l’ouïe ronde, grandie sous la peau verte qui écoutent la pluie et le vent et le temps. qu’y aurait-il dans l’esprit de la pomme ? elle nous regarde, peut-être avec humilité, elle nous pense, peut-être, avec un grand orgueil. ion pop, traduit du roumain par stefana et ioan pop-curseu
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« chaque mot est une écorce très dure, qui renferme en elle une grande puissance explosive ; pour trouver ce qu’il veut dire, il faut le laisser éclater en soi comme un obus, et libérer ainsi l’âme qu’il retient prisonnière. » nikos kazantzakis
Un cerf-volant est une victime "un cerf-volant est une victime dont tu es sûr. tu l'aimes parce qu'il tire assez doucement pour te considérer comme maître assez fort pour te considérer comme fou ; parce qu'il vit comme un faucon dressé, désespéré, dans l'air doux aérien, et tu peux toujours le ramener pour le mater dans ton tiroir. un cerf
Douceur je dis : douceur. je dis : douceur des mots quand tu rentres le soir du travail harassant et que des mots t'accueillent qui te donnent du temps. car on tue dans le monde et tout massacre nous vieillit. je dis : douceur, pensant aussi à des feuilles en voie de sortir du bourgeon, à des cieux, à de l'eau dans les journées d'été, à des
Qui cause ? qui dose ? qui ose ? si j'osais je dirais ce que je n'ose dire mais non je n'ose pas je ne suis pas osé dire n'est pas mon fort et fors que de le dire je cacherai toujours ce que je n'oserai oser ce n'est pas rien ce n'est pas peu de dire mais rien ce n'est pas peu et peu se réduirait a ce rien si osé que je n'ose produire et que ne
Je suis là où la pluie commence, je suis là où la pluie finit. je suis la paix et le silence, la source reflétant la nuit. ne me demandez pas pourquoi je vois les arbres me sourire les fauvettes fondre de joie, le ciel de juin s'approfondir, pourquoi je me sens comme un champ où dès l'aube déjà, l'on sème autant de joie que de froment.
A travers les commencements (…) pour le sentir présent nous n'avons plus à regarder l'arbre sur la crête : sans lui le ciel serait immense, il ne serait pas épanoui. et ce poème, les heures qui suivent sa lecture ne nous sembleront inutiles que si nous l'avons lu distraitement. poèmes, lieux ou visages qui n'ont pas à séduire, ils rendent
L'appel à la joie o toi, dont j'ai partagé la joie, viens ! rends-moi la joie que je t'ai donnée depuis longtemps, depuis trop longtemps nous étions sur le versant de l'ombre mais la lune vient d'éclore déjà, sa clarté nous inonde. . . marguerite-taos amrouche
« lorsque l’enfant était enfant, il marchait les bras ballants, il voulait que le ruisseau soit rivière et la rivière, fleuve, que cette flaque soit la mer. lorsque l’enfant était enfant, il ne savait pas qu’il était enfant, tout pour lui avait une âme et toutes les âmes étaient une. lorsque l’enfant était enfant, il n’avait d
Ce que j'oublierai, c'est ma vie entière la rue sous la pluie, le quartier désert la maison qui dort, mon père et ma mère et les gens autour, noyés de misère en partant d'ici, pour quel paradis ou pour quel enfer... j'oublierai mon nom, j'oublierai ma ville j'oublierai même que je pars pour l'exil il faut du courage pour tout oublier sauf sa