Qu'ont donc les années à se reprocher pour s'enfuir si vite ? cette question lancinante accapare mes pensées depuis quelques minutes, quand, à la lecture du dernier article posté ici même, je constate que tant de jour sont passés... pourtant, tout semble si proche et si lointain à la fois ! les voyages deviennent les pierres angulaires de l
Christophe TATTU
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"Le voyageur connaît l'éternel retour des départs (S.Tesson)"
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Le Chant du Tibet
"Le voyageur connaît l'éternel retour des départs." Sylvain Tesson
Christophe TATTU
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17/06/2008
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Tourisme, Lieux et Événements
Articles à découvrir
Parcours de 2700 km réalisé à vélo en mars et avril 2009
Yenchen. point de départ de la route g 219, la route du tibet. comme d'habitude, on ne peux glaner que de rares informations sur cet itinéraire. seule certitude : c'est une piste redoutable et qui plus est militaire. la piste traverse une zone sensible de l'himalaya, une restricted area comme on dit sur place : l'aksaï chin, territoire de montag
La piste est mauvaise, caillouteuse, déformée, exigeante. en 5 km, je m'arrête 5 fois. trop chaud, trop froid ; les jambes ne tournent pas comme d'habitude. nuit moyenne et légers vertiges le matin. il est clair que la forme n'est pas là. le paysage montagneux contraste singulièrement avec la platitude des derniers jours. je monte lentement,
L'homme au visage poussiéreux et au regard clair me convia rapidement à pénétrer à l'intérieur de sa demeure. un fourneau alimenté aux crottes de chèvre occupait la partie centrale de l'unique pièce. ce qui me choqua en arrivant, ce fut le dénuement matériel dans lequel vivait la famille de cinq personnes qui ce soir m'invitait. quelques
Sylavain tesson, écrivain voyageur de grand talent, parle des "éternels retours des départs du voyageur". je ne vois pas de plus belle phrase pour illustrer le projet "sur les chemins de la liberté" après lequel je m'attelle presque avec acharnement depuis bientôt 2 années. je me surprends à ne pas céder au découragement, à accepter que
La journée du 4 avril sent la fin du voyage. kashgar est au bout de tout. au bout de la route, au bout de la chine. au bord de l'asie centrale, en équilibre entre deux mondes. des visages de gavroches à casquette et des faces de dompteurs d'ours peuplent les bas-côtés de la route bordée de deux haies de feuillus bourgeonnants. durant des heur
Pas de suspense cette fois. dès le deuxième jour, à la gare ouest de pékin, la tentative de gagner le tibet sentait déjà le roussi. refus catégorique de la guichetière de délivrer le précieux sésame pour lhassa sans une lettre de permission délivrée par une agence gouvernementale. régine, ma compagne, entend comme moi, bouche bée, la
Sur des distances impressionnantes, deux haies de feuillus bordent la route qui file droite devant elle. rien ne l'arrête. sur la langue de goudron qui s'étire à l'infini, vers kasghar, des centaines de petites charettes tirées par des petits ânes noirs et gris convoient des cargaisons de bois ou de moutons vers leur dernière destination. sou
Escapade cycliste dans le nord xinjiang avant de quitter pour de bon le territoire chinois et clôturer le projet "les chemins de la liberté" , j'ai souhaité vivre une dernière fois avec la nature, seul, dans le silence absolu. une façon de saluer les régions incroyables qu'il m'a été donné de visiter et que je n'oublierai pas, quoi qu'il a