Essai graphique. salvador, balkans, irak… depuis plus de 30 ans, chris hedges a roulé sa bosse à travers le monde, mettant des mots sur les conflits qui le minent. le journaliste a tout vu ou presque de la guerre, sans jamais fermer les yeux sur la réalité de son propre pays : les etats-unis. flanqué du singulier joe sacco, il a pris la rout

Roman. les rêves n’ont pas de prix. en tout cas pas aux yeux de tsukuda kôhei, jeune ingénieur talentueux reconverti en patron d’une pme installée dans les quartiers populaires (« shitamachi ») de tokyo, après une malheureuse expérience dans l’aérospatiale. pme, certes ; endettée, aussi… mais débordante d’idées et de savoir fa

Roman d’anticipation. l’apocalypse, la fin du monde, le grand boum... vous trouverez autant de noms pour « la révélation » que d’époques, de peuples ou de religions. crainte, fantasmée, attendue puis sans arrêt repoussée, la fin du monde a nourri la littérature depuis l’aube de l’écriture, lui offrant quelques textes d’antholo

Roman. le livre de l'année. 2012 ? non, non : 2013, et bien plus encore. "wilderness" est sorti en librairie aux premiers jours de la nouvelle année, plaçant d'emblée lance weller, dont c'est le premier roman, comme la révélation littéraire de l'année. je m'emballe ? peut-être, mais pour être honnête, je n'ai rien lu de tel depuis un sac

Manga. charismatique, sensuelle, sensible, impitoyable : maria n’est pas une jeune fille comme les autres. aussi, lorsqu’elle rejoint les bancs d’une école privée de filles dans le japon de la fin des années 60, elle bouscule sans ambages les codes et la hiérarchie établis. la famille, la sexualité, la violence, kazuo kamimura n’élud

Roman. harvard, son histoire, son prestige : la voie royale pour mike, jeune homme bien né, qui ne tarde pas à intégrer les services secrets us. une mission l’amène en somalie, au contact d’hatashil, mystérieux chef des rebelles locaux et sujet d’études de susan lowell, professeur à harvard et toute fraîche lauréate du prix pullitzer

Thriller. la petite musique de sonatine a encore frappé ! dénicheur averti de pépites anglophones, c'est cette fois-ci outre-rhin que la maison d'éditions est allé à la pêche aux faiseurs de nuits blanches. a vrai dire, sonatine naviguait en terrain connu, puisque zoran drvenkar avait déjà sévi il y a quelques années au sein de la collec

Thriller. aux mécaniques bien huilées mais répétitives des thrillers "tradi", sonatine a toujours préféré l'originalité du récit, le souffle littéraire, l'idée qui vous colle dans le canapé pour ne plus en décoller que 4 heures et 300 pages plus tard. la nouvelle année aurait-elle balayé d'un revers de la main (comment ça, une anné

Roman. urss, fin des années 70. brejnev ne tardera pas à mourir, le régime soviétique s'essouffle peu à peu mais ne lâche toujours pas la bride à la création. c'est dans ce contexte qu'oleg erdmann, jeune cinéaste russe aux origines allemandes, cisèle à force d'obsession un scénario consacré à la grande catherine, impératrice de tout

« plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu momentanément féroce comme ce qu’il lit, trouve, sans se désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison » biographie. « plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu momentanément féroce comme ce qu’il lit, trouv