Le lien - sculpture - amina ighra à corps et à cris au milieu de la journée après avoir erré de mansarde en mansarde parfois dans l’œil de la nuit choisir la quête du désert atteindre un souffle foisonnement de vie déchirer le nuage guetter une ébauche de lueur puis dénudée mais gourmande mendier corps soudés cette tornade de sable c
voixdouce-et-motsroses
voixdouce-et-motsroses
amoureuse des mots !
Ses blogs
Le blog de voixdouce-et-motsroses
le goût des mots et la curiosité ont animé mon désir d'ouvrir ce blog !
J'aime les arts sous toutes ses formes avec un penchant non négligeable pour le contemporain, l'art abstrait et la poésie ....
voixdouce-et-motsroses
Articles :
24
Depuis :
30/04/2012
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Soudain ….. entre mes deux seins son cœur a pris la place et résonne désormais comme un fou tambourin quel que soit le pays d’où je viens je crois que je savais ce fut d’abord cet improbable chemin on y reconnaissait imperceptible le chant du vent dans le bocage devenu marécage depuis l’ancienne pluie bleuie de chagrin sa parole rouge
Lied d’automne toute l’ambiguïté réside dans cet « il » -lied...died to die, to sleep, perchance to dream, ay, there’s the rub ! ne désigne ni l’amant ni amour juste celui qui n’est que battement de cil un souffle ouvert à temps de grâce dans cet îlot de paix vivre déjà l’instant d’après
Processus vital tes yeux ne me regardent pas ils regardent la vitre qui me renvoie tes yeux en reflets interdits de longues années enroulé dans le rêve tantôt allongé tantôt à rôder aux coins des quatre pièces enfilées de notre appartement tu pleurais souvent pourtant nous allions vers l’été enfin une nuit tu voulus sortir il faisait
Le passage de l’an ce n’est qu’un tout petit instant dans la nuit des temps juste un moment de tremblement le désir d’un plaisir à venir une prêle des champs au soir frais d’un été s’est inclinée en son unique floraison elle emportait ses parfums ses secrets à l’aube du jardin désormais pétales et rosée dialoguent laissant
Ecrit sur le film « bovines » 2012 si l’idée d’un troupeau de vaches charolaises paissant tranquillement dans un calme et verdoyant pâturage de basse-normandie ne vous inspire qu’une image assez traditionnelle, sans aucun à priori esthétique…. ….alors, allez voir « bovines » et vous changerez sans doute de perception ! si en revan
À la lisière de la page n’écrit-on donc plus rien ? si, on écrit tout ce rien qui déborde et remplit le dehors de tout plein de petits liens mis bout à bout on les écoute esquissés énoncés sans mesure déconstruits arc-boutés haletés silencieux et seule l’image de l’oiseau
Toulouse gelée ........ ça arrive ! trajet le matin pour me rendre au travail, j’aime bien passer par la rue lafayette à cause du magasin «coquelicot». aujourd’hui encore je suis aspirée par la vitrine, sublime et raffinée. j’évite les prix affichés. revoir les éléments du budget. j’y pense depuis quelques temps de toute façon.
Manteau rouge j e me souviens de mon manteau rouge. ce n’était pas un rouge ordinaire. c’était exactement la couleur de la soupe à la tomate que faisait maman avec de vraies tomates du jardin et dans laquelle elle venait de rajouter une pointe de lait pour la refroidir. un rouge qui ne demandait qu’à devenir rose mais qui restait rouge. j
- devant un triptyque du peintre a. hind - galerie … galaxie il suffit de se laisser porter le bleu l’ocre unique reflet fondu de lumière halo brûlant fraîcheur en dedans fraîcheur à respiration immergée la naissance bientôt il y aura des arbres ou des algues silence ondoyant lent pur une odeur diffuse tout ici aspire à l’extérieur s