Le temps est une trahison. il défait le jour le long travail des nuits ; il glisse à entre nos doigts comme à la mer le soleil au point du jour... et l'on se voit bien triste au matin, quand il faut reprendre le fil de l'ennui, avec plus de rêves que de souvenirs – quelle évasion ! je ne sais plus où j'étais, à quelle heure, quelle saison
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Bienvenue dans mon chez-moi virtuel, un petit blog sans autre importance que celle des mots... Poésie classique, japonaise, libre ou en prose, toute ma passion pour l'écriture s'y retrouve !
Poésie, quand tu nous tiens !
Idiotèque
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22/10/2009
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
I. matins des mauvais jours nous voici enfin seuls une tendre mélodie écrème la nuit du bruit des chaînes et les cœurs comme il fait sombre autour de moi à vrai dire jamais je n'avais vraiment connu le noir je m'en rends compte aujourd'hui j'ai vécu dans un miracle de soleil et à l'éclat le plus brillant de la plus brillant étoile je dorm
Nous dormions du sommeil des pierres il en a fallu des nuits pour éponger la fatigue de nos tempes de nos lèvres souviens-toi c'était au début de l'été sous tes yeux il perlait des étoiles et les miens coulaient contre mes joues jusqu'à la commissure de mes lèvres la nuit de son blanc suaire épanchait cette débauche de larmes je laissais
Le reste est silence elle a eu ces mots au moment de passer le seuil et l'on pouvait dire à la fumée dans ses yeux combien elle avait dû endurer de bruit pour en arriver là elle s'est assise sur mes bras avec une moue d'indifférence comme pour me signifier son exigence et j'avais peur peur pour mes pauvres os qui grinçaient de froid à l'heur
Bastille bastille le désert des boulevards fait place au peuple ce dimanche la voici la nation du progrès et de la fraternité la voici en marche vers son terrible destin bastille bastille sur les pieds militants la rue du faubourg fait triste mine quelques pavés se remémorent jours de grande liesse jours d'un autre temps et ronronnent à qui l
Un jour le grand voyage la vie hantée de rêve la vie dressée se cabre sous la menace de l'orage venu châtier l'espoir je suis sur la longue route de l'angoisse un point mouvant et terrifié comme une coque creuse ballotée au gré des vents il n'est plus le temps d'avoir le temps il faut courir face à la vie ou sombrer corps et bien dans la ma
La nuit s'étend comme un grand drap neige sur la jungle de mes désirs où s'infiltre un jour nouveau un sphinx à l'affut guette le rôdeur à l'ombre d'une ombrelle il fait sombre ce soir la lune plonge son grand visage de suif dans le lac incandescent de mes absences et de mes doutes et les soirs d'avarie je sens ses reflets venir brûler ma go
Rouge cannibale fleur de mes nerfs éclose aux quatre vents fleur rouge de ta sensualité enivrante délivrante délirante idée d'y vouloir naufrager rage du naufrage rage de tes yeux suppliciant la roue motrice de mon cœur ô la rouleuse mécanique de mes sens laissée délaissée lassée délassée assez un fleuve doux coule entre mes mains on
Il est loin le temps loin où tout savait ce qu'il me fallait dire ce qu'il me fallait taire c'est à peine s'il m'en souvient encore j'avais un monde d'excuses à offrir et tant d'aveux falsifiés que j'en aurais comblé les vacuités de mon égo pour des siècles d'iliade mais le matin le soir comment mentir au noir stylet des yeux dans le miroir
Une femme assise sur la quarre d'un grand piano à queue un voile de cendre évanescente tiré sur un quartier de lune une coupe de champagne à même le marbre le temps qui passe une jeune fille qui cherche un baiser un baiser qui chercher une bouche tous ces millions de lettres à la mer comme un atoll de neige au fond des yeux de la folle éplor