Elle vit de vertiges. suspendue comme une longue tige aux nues ! artiste, elle écrit quelques textes lyriques, prétextes, mélanges d’amour et de sexe ! elle se dit originale, en proie aux élucubrations vénales et croit etre une femme libre sans port en traitant la masse virile de porcs ! elle mélange volontiers les noms liberté, sexualité
Yiannis Lhermet
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Yiannis Lhermet - Collectif RAtUReS - Ecrivain : Poésie, Chanson, Littérature, Presse...
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Yiannis Lhermet
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122
Depuis :
12/04/2009
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Après toi, je n’avais plus d’envies, l’ennui, se chargeait de ma vie. je lançais sur les ponts de cé mes espérances, sous le pont mirabeau coulaient les temps nouveaux. tu étais mon premier amour inassouvi, au soir, je te revis exténuée. le cœur querelle les cafards quand il espère.
Auguste renoir une dame d’un certain âge, fanée par les années, courait à perdre haleine en cette journée de printemps frileuse, propice aux amoureux. soudain, elle fit halte devant l’échoppe du fleuriste. en hâte, elle rajusta son chignon et s’avança vers le petit garçon qui gardait la boutique. la dame avait l’air essoufflé, sem
Là, sur ce banc surprit par le froid. que je crève ! d’un penchant platonique, pour une plate femme. que je crève. dans le silence lancinant d’une salle de cinéma, sans louanges. que je crève. cracheur de faux, voleur de vœux, frôleur de feu, sans rêves… sans rêves. que je crève ! dans une vaine et folle atonie, les veines vagissant
Les refrains ressassés de mon enfance… a l’heure du berger, je me croyais si différent des autres que j’ai voulu leur ressembler. maman me contait des histoires. dés les premières pages, je m’endormais debout, mes rêves me berçaient comme une balançoire, le matin je me réveillé fier, alerte et frais. mes plaisirs étaient vifs, et
Photo andré karwath aka akaandré karwath aka aka petit monde clos des mensonges roturiers, domicile familier d’amis si liés, sous l’ornière mièvre d’amours orduriers, qui se renifle comme une morve éternué. appétits immondes de nos frêles fringales, des étoiles dansaient le sourire alléchant, on les épinglait pour que d’autres s
En robe de satin, le désir s’est assis mélancolique, hautain, sur une aube cerise. le rire d’un enfant le cajole et aussi dans des restes de rêves la nuit s’éternise. les prémices de nos amours, là, se languissent, si je sais qui tuer, toi sais-tu qui je suis ? une heure alcoolisée, volage me poursuit, coupons les cordes au cou et qu
C’est des lueurs latentes, lacrymales, suspendues, lacées aux tréteaux des existences théâtrales. c’est l’oubli dans les plis de rideau. c’est le rictus rythmique. c’est le radeau niché sur l’étendue chouineuse de l’absence, qu’on regarde s’enfuir du haut de la corniche, le cœur alerte l’œil cornichon. c’est la fascina