C'est au lointain des îles que j'apprends le décès de kenneth white. poète-penseur d'une rare envergure, kenneth white m'offre la joie de son exigeante amitié indéfectible depuis le tournant des années 1980 quand il délivrait, aux marges de l'université, un enseignement himalayen, que dis-je, stratosphérique, à l'institut d'anglais charl
carnets-atlantiques.eu
carnets-atlantiques.eu
Mon travail d'écrivain et d'enseignant universitaire se déploie selon trois grandes directions : essais, carnets existentiels et déambulations nomades.
Ses blogs
Carnets atlantiques
Carnet de bord existentiel, déambulations nomades, littérature mondiale, variations sur les jours et les nuits.
carnets-atlantiques.eu
Articles :
433
Depuis :
25/10/2010
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
La terre et les pierres. à compostelle, les pèlerins des deux sexes venus de toute l'europe se sont amassés autour du reliquaire sur le chemin de saint-jacques. je peux comprendre leur démarche, leur dépouillement, leur dévotion, mais j'avais, de mon point de vue, sans rien négliger, franchement mieux à faire. cap à l'ouest par un beau mat
Au bourg de monpazier, les pommes baies sont mûres. les arcades fleuries à qui j'adresse mes baisers, les bancs de pierre lustrés de lune, les chats curieux s'étirant aux croisées. j'enfourche la bicyclette que l'on me prête, et l'on me prête beaucoup, et file sur la départementale par vallons et coteaux gorgés de vin vers beynac-et-cazena
Trump ou pas trump, ou un autre, j'avais pris ma décision. la fermeture des frontières et l'obscurcissement des cerveaux ne réfrèneront jamais l'ardeur du voyageur. je voulais encore partager une franche journée de conversation ininterrompue au contact de thoreau, mon frère en esprit. franchis les barrières de la douane, la fouille obsession
Un autre de ces vocables qui commencent mal. la rentrée : le mot d'ordre. ils s'affairent, je relis. la terreur s'amplifie ? pas de souci en novlangue d'jeun, je me concentre, je travaille, j'amplifie. l'éducation dégringole, ce n'est pas une nouvelle, la publicité se refait une beauté, les cabinets d'analystes sont pleins, les pilules roses e
Plaines ourlées d'oliviers. dans le train qui me porte à séville, pas une rame qui ne cède à l'appel pour moi maléfique des jeux vidéos. pour avoir, croient-elles, la paix le temps du voyage, les mères s'y mettent aussi, qui encouragent leurs progénitures à sortir du sac dès le coup de sifflet smartphones, tablettes et ordinateurs portab
Paris au mois d'août, le charme de certain quartiers. oui, « intimidées et silencieuses », dit l'auteur que lisait blaise cendrars, les rares voitures qui montent de la seine s'arrêtent aux passages pour les flâneurs des deux rives. un tour au musée guimet. le musée de mon enfance avec le musée de l'homme et celui de la marine. ainsi que d
Arroyos et rios. je salue derechef cordoue et les fantômes de maïmonide, d'averroès, d'abbas ibn firnas et de mon cher sénèque, tous infiniment plus vifs que les vivants, et m'engage à pied en direction des monts sertis d'ormaies qui s'étendent au-delà du guadalquivir, le fleuve des fleuves. les noms sur la carte. toponymie tentatrice : lor
À faro, la belle candeur, je m'offre, par un détour dans les sentes secrètes de la vieille ville, le petit luxe d'une perdrix aux palourdes. matinée à marcher au vif du rivage. le bout du monde. une fois aisément sorti de l'enceinte urbaine, de vastes étendues sablonneuses lissées de lune en plein jour s'offrirent à mon pas. une flottille
Par la poste matinale, je reçois une fort jolie carte postale. à l'époque niaise des réseaux sociaux, mes amis savent que je n'apprécie rien moins que ce rectangle, coloré de teintes bien nettes, porteur de rêves que prolonge la présence des timbres invariablement rangés comme à la parade dans le coin droit de la carte, et qui donnent à