Je vis dans un monde sous tension, un tas de braise qui n'attend qu'un coup de soufflet, un barbecue immense qui n'a rien d'un pique-nique, et pourtant. les combats pleuvent, les gens se cherchent, dans cette atmosphère angoissante les gens se battent entre eux, se donnant l'air de changer le monde, d'exister. ils rêvent d'universalité en créan

La graine fut plantée sous l'astre solaire,de terre est sorti un drôle d'air,une douce mélodie plus puissante qu' un geyser, de sous la terre a grandi un bonsaï à la volonté de faire. qu' il est beau aujourd'hui, si petit, gigantesque,dans sa grotte il peint sa mie en de jolies fresques,metaphorise, vulgarise, la voit partout simplement,dévi

J'étais pas sûr d'écrire ce texte,pour plusieurs raisons,je n'avais rien de positif qui me venait, j'étais soit sarcastique,déçu que l'on ne se souvienne de cupidon que « cupide »,soit je ne me sentais pas à ma place en faisant un texte personnel,soit un plaidoyer pour tous les valentins oubliés ne me faisait que moyennement rire. et puis

Le monde est si complexe,le monde est si simple,qu'il donne le vertige, la peur du vide face à l'emerveillement du foisonnement, le monde c'est les emotions,si vives, si simples et spontanées,si profondes, insondables et innommables,qu'on décompose en mots qui peuvent se lier,se mélanger, se transformer,le monde peut faire ressentir la haine à

Bonsaï, dit « l’âne », part à l'aventure,avec sa girafe dans son cœur,pour distribuer toujours plus de vers,écrire des perles pour lui en faire un collier,l’échelle et la balançoire dans ses bagages. l'empoté, avec ses gros sabots,a cru naviguer à l'aveugle,pensant prendre racine,quand il lui fallait des mots-lierre,de quoi grimper e

J' entends l'excès qui dégouline,je vois l'insuffisance qui dégoupille, ils créent des cercles et se mettent dans des cases,sans penser à trianguler, à se rassembler pour faire le point,ils voient des règles le compas dans l' œil plutôt que de ne faire qu'un,distribuant des droites et des lignes de mire dans des arobases. ils acclament la

Quelle espèce de feu tu pensais éteindre en t’imbibant ?quel mal être tu pensais noyer en te brûlant ainsi ?comment croyais tu prendre de la bouteille en t’évidant ? dans quels souvenirs vagues te lançais tu pour trouver l’oubli ? a te mettre chiffon, à t’en prendre les pieds dans le paillasson,une bouteille à la mer, des veilles à

2017,on aura tout vu,amour, haine,doute,espoir,bonheur,et l'on se retrouve tous ce soir pour fêter la fin et le début d'un cycle. je vous souhaite,de vous servir de l'année passée comme d'un tremplin,un moyen de monter un peu plus haut après avoir gravit quelques échelons,un moyen de pousser un grand coup sur vos pieds du fond de la piscine,d

Un manteau de silence tombe du ciel,les branches ploient sous le poids,et le sol crisse sous les pas, les empreintes se font plus nettes,on se prête à des jeux d'enfants,le bout du nez rouge, on relâche les rênes. il neige,des bonhommes se forment,des boules zèbrent l'espace,la guerre blanche est déclarée,l'air frais donne du baume au cœur,

Dans les abysses tu trouveras l'ancre,aux mailles assez solides pour t'y crocheter,et en les suivant, te tricoter un chemin pour la surface. là haut, contre vents et marées, ballotté mais pas déboussolé,je braquerai vers toi ma lampe la plus puissante.je me noierai en descendant, mais je peux toujours te guider. là haut, du haut du mât, ce s