Aux confins, nul n'était jamais allé. nul n'y avait fait étape. nul n'en avait la même idée, pour tout dire. certains y voyaient la grande liberté, l'ailleurs absolu. d'autres, une limite infranchissable, une frontière interdite. aux confins, on arrêtait le temps ou on passait à autre chose. on se cloîtrait par volonté ou on se retrouvai
Vincent Schlegel
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Vincent Schlegel
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v-aimant, le blog d'amour et de rage
Il y a parti à prendre, partout, sur tout. Il y a avis à donner, opinion à dire, tripes à mettre sur la table. Exprimer sa liberté.
Vincent Schlegel
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16/02/2009
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Mode, Art & Design
Articles à découvrir
Je viens de terminer "la dame couchée" de sandra vanbremeersch (seuil), qui a été "l'assistante de vie" de lucette destouches pendant 20 ans et jusqu'au jour de sa mort, le 8 novembre 2019 à l'âge de 107 ans. un texte magnifique sur les dernières années de ce personnage-clé de la vie et de l’œuvre de céline. on y voit vivre celle qui é
En australie, trois belgiques sont parties en fumée. barbecue de la taille d’un continent, tout y grille. les milliards de bêtes, d’arbres, de vies. d’espoirs, d’amours, de projets. nous autres nous réjouissons que ce brasier soit entouré d’eau : allez, je vous mets au défi de ne pas avoir pensé à ça. au train où vont les choses,
Je viens de terminer ravage de rené barjavel, « roman extraordinaire » paru en 1943 chez denoël et dont l’action se situe en 2052. barjavel dont je n’avais jamais rien lu – décidément, après cendrars – était présent, visuellement, dans un coin de ma mémoire. un de ces beaux visages d’hommes de lettres, écrivain populaire, visit
Nous vivrions aux balustrades, aux lustres accrochés des jours, au redoux léger des arcades, aux lierres accrochés autour, au son lointain des cavalcades, a tes bras accrochés d’amour, aux bérézinas de façades, lèvres accrochées au pourtour, a ton retour de désirade, colliers accrochés là pour faire clinquer ton buste de jade, caillou
Vous savez quoi ? et si on la bouclait, tous, si on fermait nos comptes facebook, nos imageries instagram ridicules de hâblerie et tellement m’as-tu-vu, nos blogs nombrilistes, si on coupait le sifflet à nos envies frénétiques de partager nos amours et nos haines, d'entraîner des hordes de followers si possible followés; si on faisait retom
On débattait l'autre jour sur mon mur facebook de "l'éternelle jeunesse" de michel audiard dont on fête le centenaire, vendue par un papier du figaro, et je m'élevais contre cette idée. audiard appartient à l'ancien monde. arthur rubinstein aussi, semblait appartenir à l'ancien monde à la fin des années 70, quand il jouait cet impromptu à
François sureau a le talent merveilleux de donner envie de lire. ou de ne pas lire : quand on est paresseux ou économe, on se satisfait de l’idée de lire, peut-être, un jour, les auteurs dont il parle dans ses livres avec tellement d'érudition et de sensibilité. on reste à la surface de l’œuvre de sureau qui met l’œuvre d’un autre
Avant de dire « les personnes » (« les perseunnes», plutôt, tellement aujourd’hui on a peur de faire sonner les voyelles), on disait « les gens ». c’était qui les gens? c’était nous, c’était vous, c’était moi, c’était eux. les personnes ce sont des individus, des êtres fragiles, donc à protéger, à différencier, à ne pa
Il faut (re)lire "la côte sauvage". mais vous ne trouverez nulle part ailleurs qu'ici ce texte... bonne année 2022 !