Des routes et des chambres d'hôtel. clef numéro seize. tapisserie fleurie. photo, de la fenêtre de notre chambre. vue sur les toits rouges. d'ici, les montagnes ressemblent à de gros chat gris. on marque notre territoire : lit défait, matelas par terre. pluie. on s'aime plus lentement que la pluie. louise warren (ecrire la lumière).
juliette boutillier
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juliette boutillier
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la commode brinquebalante de Juliette
Commode brinquebalante où les tiroirs s'ouvrent sur des petits bouts de rien mélangés à de "grandes choses". Un cabinet de curiosité, de partage et d'archivage où s'exposent des objets du quotidien, du ressenti, des vidéos, des paysages sonores ou spectaculaires ... Un carnet de bord un peu "fatraque" où se côtoient les pages arrachées au magazine "Elle" et les extraits d'Eugène Savitzkaya... Un fourre-tout culinaire où se mélange allègrement l'acidulé de l'intime à l'acidité de l'universel ..
juliette boutillier
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16/07/2009
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Lifestyle
Articles à découvrir
Ce matin, coller des mots d'un magazine pris dans le métro, sur une photographie d'anne-marie loop durant les répétitions des bag ladies...
De ne pas réusssir à dialoguer avec moi-même, d'exaspération, j'en tombe le pull-over et les lunettes.
Une sorte d'art brut s'empare des panneaux urbains parisiens : l'homme a le zizi retourné et la tête qui va avec, alors que la petite fille s'en va caracolant en dessous d'un cow-boy chevauchant un poisson géant. et tout va bien, l'air de rien.
Quand les murs écrivent un état du monde collectif et anonyme.
Une affichette dans le chateau de fontainebleau.
Nous nous sommes enquis, selon votre désir, madame rachilde, d'une jeune vierge apte à servir, nourrir et lessiver l’invité. mademoiselle chevillard est parti « en place ». mademoiselle blandine de blanc bedon nous semble faire l'affaire. fille d'un éclusier supérieur, etc. quant au cas de conscience de la capture du bien d'autrui, il semb
Pendant des années, j'ai eu une vie sociale et la facilité avec laquelle je rencontrais les gens ou je leur parlais se reflétait dans mes livres. jusqu'à ce que je connaisse un homme, et peu à peu, toute cette mondanité a disparu. c'était un amour violent, très érotique, plus fort que moi, pour la première fois. j'ai même eu envie de me