Il a parlé. il a dit qu'en 2007, il était amoureux, de moi. et, que les choses de la vie on fait que rien ne s'est passé comme prévu, comme il l'aurait voulu. j'ai fais une croix dans le calendrier, aujourd'hui est le jour où l'homme à parlé.

J'suis de nouveau la petite gamine avec des lunettes, les cheveux filasses, les dents de travers et des bourrelets jusque sur les doigts … j'ai 12 ans et j'me répète « t'es pas belle alors faut pas que tu sois conne, faut que tu sois gentille et rigolote » …. en ce moment j'ai 12 ans et je sais pas bien c'que je fous là, j'me planque chez

Ça peut sembler déconnant je sais, mais tant qu'on a pas ressenti ça on peut pas comprendre ... maman m'a grondé, elle a dit qu'on voyait les os de ma poitrine, elle trouve pas ça joli, ma petite sœur m'a dit que j'étais trop maigre, mon père en voyant mes homoplates m'a demandé si je faisais une pub pour le darfour ... lui et sa manière

C'était au bord des flaques d'eau salée, on avait du sable pleins les poches et du vent dans les cheveux. on regardé le soleil rouge cramoisie se coucher derrière les nuages, c'est là que mon coeur s'est accéléré. il a bafouillé un truc à mon oreille, un truc du genre « j'crois qu'je t'aime » … sans me regarder tellement il était gê

" j'ai mal je sais pas pourquoi." " cherches pas, c'est ton égo qui chiale !"

Merci d'être là, parce que quant je te vois me sourrire, a moi, je me sent amplement importante pour quelqu'un, et quant tu me prête le creux de tes bras qui sentent bons pour que je m'y glisse, merci d'être là, jamais loin.

C'est beau un homme de dos qui attend une femme. c'est fier comme un héros qui, ayant tout donné, n'attend plus qu'un seul geste pour se retourner.

Ça faisait longtemps que je n'avais pas ouvert mon ordinateur ... je suis retombée tout en haut de la page sur ces choses que j'ai écrites il y a longtemps ... il est temps de reprendre car j'ai la bouche qui déborde de maux

Je me rend compte que je n'arrive même plus a écrire, mes mots sont coincés, j'ai tant de choses a dire, mais tout reste enfermé, avant je me mettais à pleurer, mais même ca j'y arrive plus. je souffre d'une sécheresse ophtalmique inquiétante et d'une incapacité majeure à m'exprimer. je ne peins plus, je n'écris plus, je ne parle plus. p

"vous savez quelquefois on en arrive à un point où pour pouvoir tenir le coup on est obligé d’effacer l’ardoise, parce qu’on se sent comme dans une boite, pris au piège en quelque sorte et on a beau tout essayer pour s’en sortir, le travail sur soi, la psychothérapie, les médicaments, on se sent sombré inexorablement et la seule faç