Musique douce, lumières tamisées, un poids sur la poitrine envie de pleurer… ça ne vient pas qu’est-ce qui ne va pas ? je ne sais pas, je ne sais plus : qui suis-je, où suis-je qu’est-ce que je fais là ? j’sais pas et j’étouffe. ce poids toujours qui m’oppresse, j’voudrais savoir. dites-moi, aidez-moi (please, help me !) je me c

Mourir étouffée, le cœur serré les mains qui tremblent cette peur qui colle au ventre ne plus tenir sur ses jambes que faut-il attendre ? un regard ? peut-être ! encore faut-il le comprendre, savoir le lire. « suis ton intuition ! » me disent-ils oui… mais ! où est-elle ? perdue dans les méandres de l’esprit entre ce que l’on veut et

Le mariage se résume en un seul mot : oui. oui, pour t’aimer oui, pour te chérir oui, pour être avec toi oui, pour rire avec toi oui, pour pleurer avec toi oui, pour t’aider dans les moments difficiles oui, pour fêter les évènements ensemble oui, pour te dire « je t’aime » oui, pour les enfants oui, pour ta générosité oui, pour ta

Un enfant cours sur le sable. les bras tendus, une femme l’attend. il se jette dans ses bras. ensemble, ils rient, heureux. bientôt, main dans la main, ils rentreront chez eux. mais avant, ils jouent sur la plage : ils se poursuivent jusque dans les vagues, et construisent des châteaux de sable. le vent ébouriffe leurs chevaux et l’air vif c

Perdue dans les dédales du labyrinthe immense qu’est le monde de la pensée où les secrets n’existent plus, où tout est dévoilé. on ne peut rien cacher aux maîtres de ce royaume … a moins… à moins d’être l’un d’entre eux. commence alors une lutte acharnée pour savoir qui dominera, qui écrasera l’autre au jeu de la divinati

Dehors le ciel est gris, le vent souffle avec puissance, chassant devant lui les nuages chargés de pluie. les arbres tout noir et tout nus agitent désespérément leurs branches au milieu des éléments, qui soudain se déchaînent. heureusement je me sens en sécurité ici, dans ma chambre, protégée par des murs épais et par la fenêtre qui m

Sur la ville endormie la nuit règne en silence. tout est calme, les lumières aux fenêtres s’éteignent une à une. seule la lumière crue des réverbères fait encore concurrence aux pâles rayons de la lune. dans le ciel parfaitement dégagé les étoiles scintillent. assise sur ma fenêtre, j’écoute, j’écoute le silence de cette nuit d

Mes yeux brûlent encore des larmes que j’ai versées et ils n’ont qu’une vision en mémoire : toi ! toi et tes yeux, ton sourire, ton torse, tes yeux, un rien malicieux, mais qui m’ont envoûtée dès le premier regard, ton sourire, moqueur, mais dont je subis le charme, aujourd’hui encore, et ton torse, large et bronzé, qui me dit que,

Je me souviens d’un soir d’automne, il y a longtemps j’étais partie me balader sur le sentier celui qui part de notre tilleul, vers les bois je marchais les mains dans les poches, j’oubliais j’oubliais tout : les bruits, les cris et la terreur les bruits des bombes qui explosent en touchant le sol les cris de ces hommes, si jeunes, qu’

Deux enfants jouent ensemble dans un tas de sable. ils sont heureux et rient, ils s’aiment, simplement, comme on s’aime à 5 ans. un garçon et une fille se tiennent par la main. tout au bout du chemin, un premier baiser scelle un amour éternel. ils ont 15 ans et toute la vie devant eux, pour s’aimer. un homme et une femme regardent, impuiss