Georges Auric : biographie et œuvres majeures
Musicien et compositeur de talent, Georges Auric, est aussi un grand acteur dans le renouveau de la musique. Découvrez en ces quelques lignes, la biographie de cet illustre personnage et toutes ses principales œuvres.
Biographie
Né le 15 février 1899, à Lodève en Hérault, ce prodige de la musique publie ses premières compositions à l'âgé de 15 ans. Jeune talent d’une maîtrise technique rare, Georges Auric intègre le Conservatoire de Montpellier pour apprendre le piano. C’est en 1913 qu’il entre au Conservatoire de Paris où il fut l’élève de Georges Caussade en contrepoint et fugue. La guerre frappant l’Europe en 1914, il abandonna la classe de contrepoint et rentre dans la Schola Cantorum de Paris où il étudie la composition avec Vincent d’Indy pendant 3 ans. Auric Georges fonda en 1919, avec ses amis Arthur Honegger, Darius Milhaud, Francis Poulenc, Louis Durey et Germaine Tailleferre le fameux groupe des Six. Il devient membre de la société des auteurs, des compositeurs et des éditeurs de musique (SACEM) en 1924, il en sera le président de 1954 à 1978. Il a aussi été administrateur de la Réunion des théâtres lyriques nationaux qui gère l’Opéra de Paris de 1962 à 1968 et aussi président de l’Académie du Cinéma. Il est mort à Paris le 23 juillet 1983 et inhumé dans la cimetière de Montparnasse.
Ses œuvres majeures
Georges Auric est l’auteur de plusieurs ballets, dont les plus célèbres sont "Les fâcheux (d’après Molière)" écrit en 1923 avec Serge Diaghilev, "Les matelots" écrit en 1924. Il est aussi l’auteur de musique de scène comme "Marlborough s’en va-t’en guerre" de Marcel Achard, écrit en 1924, "Le Quatorze Juillet" de Romain Rolland en 1931. Il a également écrit quelques opéras comme "La reine de cœur" en 1919, mais qui a été perdue, ou "Sous le masque" en 1927, mais Georges Auric est surtout connu par les centaines de musiques de film qu’il a composées pour des réalisateurs illustres comme Jean Cocteau (Le Sang d'un poète en 1930, La Belle et la Bête en 1946 et Orphée en 1950), Jean Delannoy (la symphonie pastorale en 1946), Max Ophüls (Lola Montès en 1955), John Houston (le moulin rouge en 1952). Ses mémoires "Quand j’étais là" furent publiées en 1979. On peut retrouver toutes ses œuvres de 1914 à 1976 au Chant du monde, chez Durand, Eschig, Heugel, Leduc, Noël, Salabert ou chez Schott. On lui a attribué le prix de la meilleure musique de film en 1946 lors des festivals de Cannes pour "La Symphonie pastorale" et "La Belle et la Bête".