Yazid Sabeg : biographie
Yazid Sabeg est un grand patron français né en Algérie, à Guelma le 8 janvier 1950 et nommé le 17 décembre 2008 à l'âge de 58 ans "commissaire à la diversité et à l'égalité des chances". Il est également l'auteur d'une parution dans le magazine "Jeune Afrique" en 2009 et il a été décoré de la Légion d'honneur et de l'ordre national du mérite.
Premier pas
Yazid Sabeg a passé sa jeunesse à Lille où ses parents ont émigré en 1952. Son père est algérien, mais en tant que fonctionnaire français, il quitte son pays pour travailler comme docker dans le Nord-Pas-de-Calais. Il étudie à Lille puis poursuit des études universitaires à Paris I et soutient en 1973 une thèse sur les enjeux pétroliers. Il a notamment participé à des cours sous la responsabilité de Raymond Barre lors de ses études à Paris. Il obtient son doctorat et démarre une carrière à l'UFAB (union française des banques arabes en France).
Sa carrière
En 1990, il devient son propre patron en créant la compagnie Qadral, une compagnie industrielle et financière et l'année suivante il devient PDG de la Compagnie des signaux, futurs Communication et Systèmes. Ses origines maghrébines ainsi que sa réussite lui ont valu une impressionnante couverture médiatique et il semble être le reflet parfait d'une intégration. Il publie de nombreux ouvrages sur le thème de l'égalité des chances ainsi que sur les problèmes d'intégration ou bien encore sur la difficulté que connaissent les jeunes en France notamment sur les questions de discrimination.
Son action
En novembre 2008, il lance un manifeste dans le journal du dimanche traitant d'un thème qui lui est cher, celui de l'égalité des chances. Remarqué, il se voit nommé en décembre commissaire à la diversité et à l'égalité des chances par Nicolas Sarkozy. Il préside également le Comité de suivi de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine et est le président fondateur de la Convention laïque pour l'égalité des droits et la participation des musulmans de France. En 2000, il avait connu une période difficile avec une mise en examen pour la vente de matériel déclaré prohibé à un pays étranger, en l'occurrence il s'agissait de l'Angola. L'affaire se solde en 2004 par un non-lieu.