Roland Dubillard : biographie
Roland Dubillard est un comédien, dramaturge et écrivain français, né à Paris, le 2 décembre 1923. Il est l’auteur de la pièce Les Diablogues, pour laquelle il reçoit en 2008, le Molière du meilleur auteur. Il a été dirigé par de grands noms de réalisateurs, tels que Patrice Leconte, Alain Corneau ou encore Jean-Pierre Mocky.
Premiers pas
Après une Licence en Philosophie, matière qui influera directement sur ses textes, Roland Dubillard fait ses débuts de comédien et écrit ses premiers sketchs pour la radio, qui lui sont commandés par Jean Tardieu (Le Club d’essai).
Sa carrière
Roland Dubillard a écrit des nouvelles : Olga ma vache, Campements et Confessions d’un fumeur de tabac français, en 1974. Il est aussi l’auteur d’un récit : Madame fait ce qu’elle dit ou machine d’un jardin, en 2008 ; d’un journal intime : Carnets en marge, en 1998 ; et d’un essai : Méditation sur la difficulté d’être en bronze, en 1972. Roland Dubillard s’est essayé à la mise en scène au théâtre en 1961, avec la pièce Une sainte, de Julia Chamorel. C’est en tant que scénariste qu’il apparait au générique de L’Affaire Manet de Jean Jaurel en 1951. Il écrit pour le théâtre Si Camille me voyait en 1953, Naïves hirondelles en 1961, pièce qui le fera connaître du public, en 1969, Le Jardin aux betteraves dont il signe aussi la mise en scène, en 1972, Où boivent les vaches. Les Diabloques sont jouées au Théâtre de la Michodière en 1975, pièce mise en scène par Jean Chouquet. Il écrit Le bain à vapeur en 1977, Chiens sous la minuterie en 1986, Il ne faut pas boire son prochain en 1997. Au cinéma, Roland Dubillard joue dans Ouvert pour cause d’inventaire d’Alain Resnais en 1946, L’alcool tue, un court-métrage du même auteur, la même année, dans Trois femmes d’André Michel en 1951, dans Les Compagnons de la marguerite de Jean-Pierre Mocky en 1966, dans La Grande lessive de Jean-Pierre Mocky en 1968, dans La Promesse de l’aube de Julkes Dassin en 1969. C’est aux côtés de Jacques Higelin et de Marthe Keller qu’il joue dans Elle court, elle court la banlieue de Gérard Pirès, en 1973, Alain Corneau fait appel à lui pour son film France Société Anonyme, en 1975, c’est au tour de Patrice Leconte pour Les vécés étaient fermés de l’intérieur, en 1984, Roland Dubillard donne la réplique à Sophie Marceau et Francis Huster dans L’Amour braque d’Andrzej Zulawski.
Son action
Roland Dubillard fait une apparition dans le clip de Serge Gainsbourg : Charlotte for ever, en 1986. Roland Dubillard est quelquefois surnommé le Buster Keaton de la scène.