Qu'apprend-t-on dans le Livre des morts ?
"Le Livre des morts", appelé aussi "Le Livre des morts des Anciens égyptiens", regroupe les inscriptions magiques et funéraires qui accompagnaient les morts égyptiens vers leur nouvelle vie. Le "Livre des morts" est présenté sous forme de papyrus placés contre les momies. De nombreuses traductions du livre ont été réalisées, pour étudier la mythologie d'Egypte.
Les textes du "Livre des morts"
Les origines du "Livre des morts", ou "Livre d'Egypte", viennent d'une longue tradition scripturale qui remonte à l'Ancien Empire égyptien. Les premiers textes du "Livre des morts" sont intitulés les "Textes des Pyramides". Ils sont réservés aux rois puis aux reines d'Egypte. Des animaux, des êtres humains sont représentés sur les hiéroglyphes. Les mauvais esprits sont représentés comme affaiblis sur les dessins, pour ne pas affecter les repos des rois. Le principal sujet du "Livre des morts" est le rapprochement des souverains lors de leur "seconde vie" avec le dieu soleil et les étoiles. Les "Textes des sarcophages" sont réservés aux notables égyptiens, ils apparaissent sur les tombeaux des morts. Osiris, dieu égyptien, est un personnage incontournable des "Textes des sarcophages".
Les supports utilisés
A partir du nouvel empire égyptien, le "Livre des morts" s'ouvre à de nouvelles strates de la société égyptienne. Les textes sont inscrits sur différents supports, notamment des papyrus. Ils sont enroulés autour des sarcophages après avoir été scellés. Certaines parties du "Livre des morts" ont été inscrites sur des tissus ainsi que sur des bandelettes, qui entouraient alors les momies. Le lin est le tissu employé pour réaliser les embaumements. Le plus ancien extrait du "Livre des morts" a été retrouvé sur un tombeau, dans la ville de Cheikh Abd el-Gornah. Une longue barque funéraire y était représentée.
Les traductions du "Livre des morts"
Le "Livre des morts" a été traduit pour la première fois en 1842, par l'égyptologue allemand Karl Richard Lepsius. Il utilisa le "Papyrus de louef-Ankh" et le divisa en 165 chapitres.
Willem Pleyth, égyptologue hollandais, continua le travail en traduisant de nouveaux chapitres. Henri Edouard Naville, spécialiste suisse, ajouta d'autres parties grâce à une traduction de papyrus du Nouvel Empire en 1886.
Thomas Georges Allen, chercheur américain, continua le travail avec de nouveaux chapitres en 1960.
Guy Rachet a traduit pour les lecteurs francophones le "Livre des morts" en 1996.