Mira Nair : biographie
Mira Nair, née le 15 octobre 1957 en Inde, est une réalisatrice installée à New York. Au fil des années et de ses nombreux films, la jeune femme est parvenue à s’imposer dans le monde cinématographique. Devenue une valeur sûre à Hollywood, Mira Nair ne cesse d’enchaîner les projets. Ses œuvres apparaissent comme de véritables références dans le métier.
Une Indienne aux États-Unis
Mira est la cadette d’une famille de trois enfants. Elle est issue de la classe moyenne : son père est fonctionnaire tandis que sa mère travaille dans le social. Elle entreprend des études de sociologie à l’université de Delhi. Après avoir obtenu une bourse, elle se rend à Harvard pour continuer ses études. Elle décide alors de s’installer à New York.
Une carrière en or
Une fois diplômée, Mira Nair commence à réaliser des documentaires tels que So far from India et Indian Cabaret. Ces derniers sont récompensés par l’American Film Festival. S’ensuit, en 1988, son premier long-métrage intitulé Salaam Bombay ! Ce film, tourné avec des acteurs non professionnels, relate la vie menée par des enfants de rue de Bombay. Cela lui vaut la Caméra d’Or et le Prix du Public au Festival de Cannes. Forte de ce succès, Mira Nair réalise, en 1991, Mississippi Masala, mettant en scène l’histoire d’amour entre un Afro-américain, interprété par Denzel Washington et une jeune Indienne. Là encore, la jeune réalisatrice triomphe. Elle remporte le Prix du Public au Festival de Venise. En 1995, elle choisit de traiter le cas des réfugiés cubains, dans The Perez Family. Mira Nair rencontre de nouveau le succès en 2001 avec Le Mariage des moussons, pour lequel elle reçoit le Lion d’Or à la Mostra de Venise. En 2002, Mira renoue avec le documentaire en participant à un projet concernant le 11 septembre. En 2004, elle s’intéresse à la société londonienne, à travers son film Vanity Fair. En 2009, Mira décide de raconter la vie de la première femme à avoir traversé l’Atlantique en avion, dans Amélia.
Une réalisatrice engagée
Mira Nair est aussi connue pour son implication dans le milieu associatif. Ainsi, en plus de sa carrière, la cinéaste s’occupe de deux associations. Ainsi, en 1988, les bénéfices de "Salaam Bombay" lui servent à créer le Salaam Baalak Trust destiné à loger les enfants des rues indiennes. En 2005 apparaît Maisha. Il s’agit d’un programme destiné à former des étudiants d’Afrique de l’Est au métier de cinéaste.