Mathieu Kassovitz : biographie
Mathieu Kassovitz réalisateur et acteur français est né à Paris le 3 aout 1967. Il est le fils du réalisateur Peter Kassovitz. Acteur complet, il a su choisir ses rôles tout au long de sa carrière, mais c'est en tant que réalisateur qu'il est parvenu au statut de représentant de sa génération et qu'il a pu conquérir définitivement le cœur du public.
Les débuts
Mathieu Kassovitz fait ses premières apparitions assez tôt au cinéma dans un film de son père "Au bout du bout du banc" en 1979 puis dans "L'année prochaine... si tout va bien" de Jean-Loup Hubert en 1981. En 1990, il tourne ses premiers courts métrages, dont le tout premier : "Fierrot le pou". Il faudra attendre 1993 pour qu'il réalise son premier film "Métisse" dans lequel il se réserve un rôle. Il continue sa carrière d'acteur avec "Regarde les hommes tomber" de Jaques Audiard en 1994. Puis, il revient à la réalisation et c'est avec "La haine" que Mathieu Kassovitz devient véritablement célèbre en 1995.
Un immense succès
"La haine" est projeté pendant le Festival de Cannes et devient un film culte et générationnel. En 1996, il reprend son rôle d'acteur dans "un héros très discret de Jacques Audiard et "mon homme" de Bertrand Blier. En 1997, il réalise "Assassin(s)" et tout en continuant sa carrière d'acteur. Il réalise en 2000 "les rivières pourpres". En 2001, il apparait dans "le fabuleux destin d'Amélie Poulain" de Jean Pierre Jeunet, en 2002, dans "Amen" de Costa-Gravas. En 2003, il réalise aux États-Unis son 5e film "Gothika". Il y tourne ensuite "Munich" de Spielberg en 2005. Puis, il réalise "Babylon A.D." en 2008. En 2011, il revient en tant que réalisateur et acteur avec "L'ordre et la morale".
La reconnaissance
Avec "métisse" Mathieu Kassovitz obtient en 1994 une nomination au César du meilleur espoir masculin et à celui de la meilleure première œuvre. En 1995, il obtient avec "La haine" le César du meilleur film, le prix de la mise en scène au Festival de Cannes, et une nomination au César du meilleur réalisateur. Pour "Regarde les hommes tomber", il reçoit le César du meilleur espoir masculin. En 2001, il est nommé au César du meilleur réalisateur et il reçoit l'étoile d'or du réalisateur pour "Les rivières pourpres". 2003 : Nomination au César du meilleur acteur pour Amen.