Louis-Ferdinand Céline : biographie et œuvres majeures
Louis-Ferdinand Céline est un médecin et un écrivain d'origine bretonne et normande. Suite à sa participation à la Première Guerre mondiale, il allie son métier de médecin avec sa passion de l'écriture, mais se fait remarquer pour les propos antisémites présents dans ses œuvres. Il sera condamné pour diffamation.
Ses débuts
Louis-Ferdinand Céline, de son vrai nom Louis-Ferdinand Auguste Destouches (le premier étant son nom d'auteur), naît le 27 mai 1894 dans la commune française de Courbevoie, située dans le département des Hauts-de-Seine. Il est le fils d'un père enseignant d'origine normande, et d'une mère bretonne possédant un magasin de mode. À l'âge de 10 ans, il suit ses parents qui achètent un magasin de dentellerie dans les quartiers populaires de Paris; il y passera une grande partie de son enfance. À la fin de sa scolarité, il s'engage dans la cavalerie française, puis participe à la Première Guerre mondiale dès 1914. Il est blessé dans une bataille près de la ville belge d'Ypres, et est démobilisé en 1915. Après plusieurs petits boulots, il se remet aux études, et obtient son baccalauréat en 1919. Il poursuit des études de médecine jusqu'en 1923. Il participe par la suite à plusieurs missions à but médical dans les régions du monde les plus pauvres, comme en Afrique, en 1926. En 1928, année de ses 34 ans, il ouvre son propre cabinet médical à Clichy, près de Paris.
Sa carrière
Durant l'année 1932, il publie son premier roman intitulé "Voyage au bout de la nuit", décrivant l'absurdité du monde dont il a été témoin durant la guerre; l'ouvrage obtiendra le prix Renaudot l'année de sa sortie. L'écrivain choisit comme pseudonyme le prénom Céline, qui n'est autre que celui de sa mère. En 1938, il publie "Bagatelles pour un massacre" et "L'Ecole des Cadavres", un pamphlet que l'on remarquera avant tout pour ses propos antisémites et racistes. Céline est condamné pour diffamation. Après l'invasion de la France par le régime nazi, Céline continue d'écrire des ouvrages contenant des propos antisémites et injurieux, tels que "Beaux Draps", en 1941. En 1944, il se réfugie au Sud de l'Allemagne, dans la ville de Sigmaringen, afin d'éviter de se faire condamner de nouveau. Suite à la fin de la guerre en Europe, il est condamné et incarcéré à Copenhague de 1945 à 1948. En 1951, il s'installe à Meudon. Il écrit de nouveaux ouvrages, tels que "D'un château l'autre", en 1957, racontant sa vie et son exil durant la Seconde Guerre mondiale. Il décède le premier jour du mois de juillet 1961 à Meudon. En 1969, une œuvre posthume du nom de "Rigodon" verra le jour.