Les caves du Vatican : présentation du roman d'André Gide
André Gide est un écrivain français connu pour ses écrits comme les nourritures terrestres ou ses romans comme les faux monnayeurs. Il est aussi l'auteur d'un roman moins connu, mais non intéressant : "Les caves du Vatican". Cet article vous présente ce dernier roman et vous en propose un résumé.
Gide et les caves du Vatican
"Les caves du Vatican" est un roman d'André Gide paru en 1914. Pour Gide, il s'agit plutôt d'une sotie dans le genre de celle du Moyen-Age. Ce roman est en effet connu pour son intrigue particulièrement embrouillée et décousue. Le récit refuse toute construction littéraire ; les intrigues se superposent. Le narrateur fait sans arrêt irruption pour casser l'illusion romanesque. Le sujet se veut proche du genre moyenâgeux de la farce. Il s'agit avant tout de faire rire.
Parmi les thèmes abordés dans ce roman, il y a l'acte gratuit, thème emprunté au philosophe Nietzsche et à l'écrivain russe Dostoïevski.
Le résumé du roman
Le récit qui se découpe en cinq livres consacrés aux deux personnages principaux Anthime Armand-Dubois et Lafcadio Wluiki se déroule en 1890. La première partie du livre est consacré au personnage Anthime Armand-Dubois. Ce dernier qui vit avec sa femme Véronique à Rome se convertit au catholicisme à la suite de la guérison miraculeuse de sa sciatique pendant la visite de son beau-frère et de sa belle-soeur. La seconde partie, quant à elle, est intitulée Julius de Baraglioul, mais est en fait consacrée à Lafcadio Wluiki. Lafcadio Wluiki est le fils illégitime du baron Juste-Agénor de Baragliou et d'une femme entretenue. Juste Agénor, au bord de l'agonie, envoie son fils légitime, Julius près de son fils illégitime, afin de prendre des renseignements sur lui. Julius se montrant trop indiscret, Lafcardio le renvoie non sans avoir percé à jour leur lien de parenté. Il décide alors de se rendre auprès de son père mourant et n'hésite pas à se présenter comme Lafcadio de Baraglioul. Dans le train, il rencontre Anthime Armand-Dubois, un autre beau-frère de Julius, et décidé à commettre un crime gratuit et parfait, le pousse hors du train. Au final, son père décide de lui léguer sur son lit de mort une partie de sa fortune contre la promesse qu'il ne réclamera jamais sa place dans la famille.