La Cité de La joie : histoire et personnages
Véritable épopée au cœur de vies miséreuses pourtant remplies d'amour et d'espérance, Dominique Lapierre conte dans ce livre son immersion de plusieurs mois dans un bidonville de Calcutta, Anand Nagar, "La Cité de la Joie".
Livre paru en 1985, il fut publié par la suite dans trente et une langues. Véritable "chant de fraternité et d'amour adressé au peuple le plus déshérité de la planète", ce documentaire, plus qu'une histoire, se base sur la capacité des hommes à triompher de la souffrance, de la misère et du malheur. Histoire Des vies croisées au sein d'une ville gigantesque, Calcutta. Histoire de la rencontre entre un prêtre français, un médecin américain, un tireur de rickshaws (pousse-pousse) au sein d'une ville rassemblant des gens de cultures, de religions ainsi que de castes différentes. Personnages Paul Lambert : jeune prêtre français, il décide de partir pour Calcutta afin de vivre au milieu des pauvres, au sein d'un slum, le bidonville d'Anand Nagar, "La Cité de la Joie". Il veut vivre au sein de ces pauvres qu'il appelle "la lumière du monde". Hasari Pal : paysan qui a perdu ses terres, il part pour Calcutta, ville de tous les espoirs, avec sa femme et ses enfants. Seul choix possible pour leur survie, ils vivent d'abord sur un bout de trottoir comme des milliers d'autres hindous et fouillent les poubelles afin de se nourrir. Le plus grand rêve d'Hasari est de devenir tireur de rickshaws afin de gagner au moins deux roupies par jour (environ 0,03€). Max Loeb : jeune médecin américain, venant d'une famille aisée de Miami, il répond à l'appel de Paul Lambert en partant pour Calcutta. Ce qu'il y découvre bouleversera sa vie : malgré une misère sans nom et des maladies inconnues en Occident, les plus pauvres sont toujours les premiers à donner. Les lépreux : habitants du bidonville, parias parmi les parias, ils sont la première cause défendue par Paul Lambert et Mère Thérése. Ils sont aidés par les hindous, dont leur religion leur interdit pourtant de les toucher, de la regarder ou de leur parler. Les Mafias : véritables institutions dans la ville, elles contrôlent tout, des commerces aux trafics en tout genre. Paradoxalement, c'est grâce à elles que les habitants du bidonville peuvent survivre. Espérance, Amour, Fraternité sont les mots qui imprègnent chaque page de ce livre.