Jiang Wen : biographie
Jiang Wen, voit le jour à Tangshan, province chinoise. Cet acteur, réalisateur, scénariste et producteur chinois possède aussi la nationalité française. Depuis sa plus tendre enfance, Jiang Wen s’intéresse au cinéma. D’abord acteur, il se tourne, très vite et avec beaucoup d’aisance, vers la réalisation de films. Le triomphe est omniprésent dans le parcours de ce cinéaste aux multiples casquettes.
Le cinéma, sa grande passion
Jiang Wen est né le 5 février 1963. A l’âge de 6 ans, il décide de rejoindre son père, militaire, à Pékin. Il est rapidement attiré par le théâtre. Ainsi, en 1980, il rejoint l’Université de Cinéma de Pékin. Il en ressort diplômé en 1984. S’en suit sa nomination au théâtre de la Jeunesse Chinoise. Sa carrière d’acteur commence véritablement cette année-là. Il obtient son premier rôle dans Fu Rong Zhen qui dépeint la Chine en pleine révolution culturelle. En 1991, il acquiert la nationalité française après son mariage avec Sandrine Chenivesse. Aujourd’hui, il est remarié à l’actrice chinoise Zhou Yun.
Un acteur populaire
A partir de 1984, Jiang Wen enchaîne les tournages. Il est à l’affiche, en 1990, de Black Snow, de The Emperor’s Shadow en 1996 et de The Soong Sisters en 1997. Mais c’est sa performance, en 1992, dans la série Un pékinois à New-York qui le fait connaître au grand public chinois. Il devient aussitôt l’un des acteurs les plus appréciés de sa génération. Son nom devient célèbre en occident, lorsqu’il donne la réplique à Gong Li dans sa Le Sorgho rouge.
D’acteur à réalisateur
En 1994, bien que Jiang Wen continue sa carrière d’acteur, il décide de passer derrière la caméra. Il écrit et réalise son premier long-métrage, In the Heat of the Sun, tiré du roman de Wang Shuo. Le film, qui raconte la révolution culturelle à travers les yeux d’un enfant, est récompensé par six Golden Horse Award à Taïwan. Son second film, Les Démons à ma porte, s’attaque à la seconde guerre sino-japonaise et reçoit le Grand Prix au Festival de Cannes de 2000. Ce film lui vaudra un ban de sept ans par la censure chinoise qui n’approuve pas le contenu. En 2007, son troisième long-métrage, Le soleil se lève aussi, se retrouve en compétition pour le Lion d’Or de la Mostra à Venise.