Jean Hatzfeld : biographie
Jean Hatzfeld est né à Madagascar en 1949. Peu de temps après sa naissance, la famille Hatzfeld retourne en Auvergne, dans un petit village, puis Jean Hatzfeld part pour Paris. En 1973, il travaille en collaboration avec le journal "Libération" et devient peu à peu le grand reporter de guerre qu'on connait maintenant, notamment avec ses recherches sur le génocide du Rwanda.
Ses premiers pas
En 1942, les parents de Jean Hatzfeld fuient la France occupée et se retrouvent à Madagascar, où M. Hatzfeld travaille en tant qu'enseignant. 7 ans plus tard, Jean Hatzfeld naît à Madagascar, il est le quatrième enfant d'une famille nombreuse. Peu de temps après, la famille repart dans leur petit village d'Auvergne, Chambon-sur-Lignon. Après mai 68, Jean Hatzfeld prend la route pour Katmandou, quand il revient, il exerce différents petits boulots, puis finalement en 1976, commence à travailler en collaboration avec le journal "Libération". Pendant ses débuts à Libération, il s'occupe de la rubrique sportive. Peu à peu, Hatzfeld collabora avec d'autres journaux comme "Géo", "Autrement", "les Cahiers du Cinéma", "l'Autre journal" et "Rolling Stones".
Sa carrière.
Après 1976, Jean Hatzfeld devient grand reporter en France et à l'étranger, mais surtout, correspondant de guerre.
Il part alors dans les pays de l'Est, et couvre des instants historiques tels que la chute du mur de Berlin, l’ascension de Solidarnosc en Pologne, et la révolution de velours en Roumanie.
Puis jusqu'au milieu des années 1990, sillonne les pays en guerre du Moyen-Orient, au Liban, en Israël, et en Irak.
Hatzfeld reste pendant trois ans en ex-Yougoslavie, et en juin 1992, à Sarajevo, reçoit une rafale de kalachnikov. Il manque de perdre la vie, mais survit.
Durant cette période, il écrit trois romans portant notamment sur la guerre, "L'Air De La Guerre", "La Guerre au Bord du Fleuve", et "La Ligne de Flottaison".
C'est en 1994 qu'il découvre le Rwanda pour y faire un reportage sur le massacre qui ravageait le pays.
Là, il décide d'arrêter sa profession de journaliste pour se consacrer uniquement au génocide rwandais.
Ses actions
Pendant ses longues recherches sur le génocide Rwandais, Hatzfeld travaille avec des rescapés Tutsi, il publie un livre "Dans le nu de la vie" qui obtient le prix France Culture en 2001. Puis, il poursuit le même travail avec les Hutu qui ont participé au massacre des Tutsi. Il sort une nouvelle fois un roman "Une Saison de Machettes" en 2003, qui, la même année, reçoit le prix Femina Essai.