Guy Drut : biographie
Guy Drut est né en 1950 dans le pas de Calais. Il est connu pour avoir gagné une médaille d'or aux JO de Montréal en 1976. Il a aussi été maire, conseiller régional, ministre, Président de la commission des relations internationales du CIO pendant 3 ans. Il est membre du conseil de l'ARJEL.
Ses premiers pas et sa carrière sportive
Guy Drut est né à Oignies dans le Pas de Calais le 6 décembre 1950. Il grandit dans un milieu modeste, ce qui ne l'empêche pas d'avoir son bac et de devenir professeur de sport tout en faisant ses preuves sur les stades autant à la perche, en haie qu'en décathlon.
Il bat, dans ses disciplines, le record de France junior en 1968. En 1969 il est 4ème aux Championnats d'Europe à Athènes au 110m haie.
C'est toujours dans cette discipline que Guy Drut obtient la médaille d'argent aux JO de Munich en 1972, aux Championnats d'Europe de 1974, puis la médaille d'Or à Montréal en 1976. Il n'est ensuite que 3ème aux Championnats d'Europe en salle en 1981. Plusieurs records d'Europe et du monde jalonnent son parcours sportif. Des gymnases portent son nom.
Sa carrière politique
En 1975, Jacques Chirac lui confie un poste de chargé de mission au sein de son cabinet jusqu'en 1976. De 1985 à 1986, Guy Drut est chargé des sports et adjoint au maire. Il est ensuite député de Seine et Marne en 1986, il est réélu en 1988, en 1993, en 1997et en 2002.
Simultanément entre 1989 et 1992, il est conseiller municipal de Meaux, puis conseiller régional d'île de France entre 1992 et 1998. Maire de Coulommiers entre 1992 et 2008. Guy Drut est Ministre de la Jeunesse et des Sports entre 1995 et 1997. Guy Drut est depuis le 15 mai 2010 président de l'assemblée des 7 membres de l'ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux en Ligne).
Ses fonctions au sein du CIO
Guy Drut a été Président de la commission des relations internationales de 2002 à 2005. Il a été suspendu de ses fonctions, car il est accusé d'avoir bénéficié d'un emploi fictif dans l'affaire des marchés d'île de France. Condamné à 15 mois de prison, il a été amnistié par Jacques Chirac en 2006. Ayant été réintégré au CIO, mais réprimandé par celui-ci, il ne peut pas diriger une commission de l'institution de Lausanne pendant 5 ans. En attendant, il est membre du congrès de 2007 à 2009, membre de la commission d'évaluation des jeux de la XXIème Olympiade en 2016. De 2008 à 2009, il est membre de la commission de coordination des 2èmes Jeux Olympiques de la jeunesse d'été 2014 à Nanjing en 2010.