Fiscalité immobilière : les possibilités de défiscalisation
Comment payer moins d'impôts ? C'est la question courante que se posent de nombreux contribuables en quête d'économie budgétaire. L'immobilier est le meilleur moyen de réduire ses impôts, ceci en toute légalité. Il suffit de trouver la parade qui correspond le plus à son patrimoine. Les avantages fiscaux étant variables en fonction des personnes en place au gouvernement, il existe actuellement des offres intéressantes.
L'investissement Borloo
La loi Borloo permet d'investir dans l'immobilier. Il existe la loi Borloo ancien et la loi Borloo neuf. Dans les deux cas, l'investisseur bénéficie de déductions fiscales. Borloo ancien Dans l'ancien, la déduction forfaitaire est de 30% sur les loyers, voire plus, si le logement est couvert par l'APL. Lors de sa déclaration, l'investisseur pourra aussi bénéficier du déficit foncier de 10700€. Borloo neuf Dans le neuf, il faut acquérir le bien pour 9 ans au minimum, avec interdiction de louer à sa famille, mais l'amortissement est de 65% (6% les sept premières années, puis 4% ensuite). De plus, on a droit à 30% d'abattement sur les loyers, c'est donc très intéressant. La loi Robien Cette loi est très comparable, sauf qu'elle n'autorise pas d'abattement sur les loyers. La loi Scellier Plus récente, elle ne concerne que le neuf et permet une réduction d'impôts pouvant aller jusqu'à 32%.
La défiscalisation par la donation
On ne pense pas souvent à la transmission du patrimoine d'une génération à l'autre, car la mort reste un sujet tabou en France. Hélas, on se rend compte trop tard que l'Etat ponctionne une grosse partie de votre capital, pourtant gagné après de dures et longues années de labeur. Or, lorsqu'il y a une bonne entente et une solide intégrité entre les membres d'une même famille, il est judicieux de faire le calcul de tous ses biens immobiliers, mobiliers et financiers. Après estimation, il apparaît que vos enfants paieront environ 30% de la totalité de vos biens. La donation permet, de faire un don à chacun de ses enfants jusqu'à concurrence de 159325€ (montants constatés en juin 2011) par enfant, ceci exonéré de taxes. En cas de décès, le fisc ne s'appliquera que sur le reste, cette solution est donc particulièrement avantageuse.