Edouard Herriot : biographie
Edouard Herriot est un homme politique qui intégra le mouvement du Parti radical très tôt. Sa carrière d’hommes de lettre, bien que réussie, ne le contentera pas et il se tournera très rapidement vers l’accession à des fonctions politiques pour défendre ses idéaux, notamment concernant la promulgation de lois en faveur de la laïcité.
Premiers pas
Sa scolarité Edouard Herriot est né dans l’Aube, plus précisément à Troyes le 5 juillet 1872, et mort dans le Rhône à l’âge de 85 ans, le 26 mars 1957. Il passe sa scolarité au lycée de La Roche-sur-Yon et entre à l'école normale supérieure à l’âge de 19 ans pour en ressortir, 3 ans plus tard, en 1894, agrégé de lettres.
Sa carrière
Occupations littéraires Edouard Herriot entamera alors, après obtention de son diplôme, son enseignement dans un établissement de Lyon puis écrivit et publia son premier ouvrage intitulé « Philon le Juif » en 1898. Le succès est tel que cet essai se voit récompensé par le prix « Victor Cousin », remis par l'Académie des sciences morales et politiques. Occupations politiques Sa carrière politique débute en 1904, il a alors 32 ans, et fait son entrée au conseil municipal de Lyon. A peine 1 an plus tard, il est nommé successivement adjoint, puis, maire de Lyon et occupera cette fonction jusqu’à l’année de son décès, en 1957 (avec une interruption de 1942 à 1945). Parallèlement, il occupera également le poste de Sénateur pendant près de 7 ans (de 1912 à 1919), mais également celui de Député du Rhône de 1919 à 1940 puis de 1945 à 1957. Tour à tour, Ministre des Travaux publics (1916), Ministre de l’instruction publique (1926), puis Président du Parti Radical Socialiste pendant 4 mandats, Edouard Herriot est un homme politique qui aura joué un rôle dans beaucoup de secteurs politiques.
Son action
En 1924, il appelle à la démission du président Alexandre Millerand, alors membre du Bloc national.
Nommé Président du Conseil par Gaston Doumergue, président de la République, il s’engage alors avec ferveur dans la défense de la laïcité mais est contrecarré notamment sur la mauvaise gestion des finances.
Suite à une crise financière des plus importantes, il se voit alors dans l’obligation de démissionner de ses fonctions.
De nombreux édifices portent aujourd'hui son nom en mémoire de cet homme qui s'est battu pour ses idées :
- Les hôpitaux de Lyon Edouard Herriot.
- Collège Edouard Herriot, Lycée Edouard Herriot etc...