Dimitri Yachvili : biographie
Dimitry Yachvili aura tout connu dans sa carrière, les succès comme les échecs. Toujours prêt à rebondir, il est de ceux qui aiment le beau rugby, le rugby simple. Son père, Michel, lui aussi joueur de XV, aura grandement contribué à l'éclosion de ses fils (Gregoire Yachvili et Charles Edouard Yachvili). Aujourd'hui comme hier à Biarritz, le joueur a encore de beau jour devant lui.
Premier pas : ballon rond ou ballon ovale ?
Dimitry Yachvili n'aura pas toujours joué au rugby. Lui préférant l'autre ballon, le rond, il joue d'abord au football et s'illustre dans les équipes de jeunes de l'OGC Nice. Mais rapidement il découvre le sport de son père et débute sa carrière à Brive sa ville natale. Il ne restera pas longtemps chez les brivistes et rejoint le PUC pour deux saisons puis Gloucester, un club anglais. Sa carrière va alors prendre un nouveau chemin du côté d'Aguilera le fameux stade du Biarritz Olympique.
Sa carrière : d'Aguilera au Stade de France
Yachvili arrive au moment où Biarritz vient de renaître de ses cendres en remportant le championnat de France, chose qui n'était pas arrivé depuis 1939 aux basques. Il se forge alors sa réputation d'artilleur au pied qui va faire les joies de son club et de l'Equipe de France. En bleu il connaît sa première cape fin 2002 en remplaçant Fabien Galthié à la 73ème, alors que le score est déjà acquis et que les français l'emportent 35-3 et une première titularisation contre l'Irlande lors du tournoi 2003 (défaite 15-12).
Au sein du XV de France, il va connaître la joie de la sélection jusqu'en 2007 où il n'est pas retenu pour la Coupe du Monde. Sa fameuse botte, les anglais s'en souviennent encore. A trois reprises il va faire des merveilles contre les meilleurs ennemis des bleus : - En 2004 où il inscrit 19 des 24 points français. - En 2005 où alors que la France est mené 17-6 à la mi-temps, il marque 12 points de plus, la totalité du score de son équipe pour victoire d'un petit point. - Enfin en 2006, 16 points pour une victoire 31-6.
Non retenu pour la Coupe du Monde 2007, il connaît, en 2010, une renaissance en club avec qui il a déjà été champion de France et a connu deux finales de HCup. Cela lui vaut un retour en grâce en bleu.
Son action : le rugby, c'est le pied
Son pied qui fait des merveilles, il l'a beaucoup travaillé notamment avec Jean Michel Larqué avec qui il travaille ses placements et ses frappes de balles.
De retour en bleu, il a encore de beaux jours devant lui, et espère participer à la Coupe du Monde 2011 en Nouvelle Zélande pour peut être briller une nouvelle fois.