Dennis Oppenheim : biographie
Dennis Oppenheim (1938-2011) est un artiste qui met les objets ou les corps en mise en scène. Il crée des œuvres personnelles, mais aussi des œuvres en groupe. Il expose à l’échelle internationale dans les galeries et musées. Voici sa biographie et ses œuvres de ses débuts à notre époque.
Sa vie
Denis Oppenheim est né le 6 septembre 1938, dans l’État de Washington. Il fait des études des Arts et métiers au California College of Fine Arts and Crafts d’Oakland et à l’Université de Stanford en 1965. À new York, à la fin des années 1960, il rencontre Robert Smithson et Vito Acconti, cette rencontre va permettre à Dennis Oppenheim de travailler dans un plus large espace d’esthétique d’ouverture et en changement. Déjà, il s’intéresse sur la création rapide de l’œuvre sans s’occuper du produit fini et sans créer d’objets. Il se rend célèbre, en 1968, avec "Annual Rings", avec des ronds concentriques sur la glace avec de chaque côté des jets d’eau. Il a été reconnu pour l’ensemble de ses réalisations en 2007 à la Biennale de Sculpture de Vancouver. Il décédera le 21 janvier 2011 d’un cancer du foie. Sa dernière œuvre pour Las Vegas restant inachevée.
Ses oeuvres
Dennis Oppenheim est un artiste qui met la nature ou les objets courants en valeur. Dennis Oppenheim a mis en valeur, la glace, bien sûr avec "Annual Rings" en 1968, mais aussi "Boudary Split", la même année. Ensuite, il met en scène un tracteur et sa charrue sur Directing Seeding et Canceled Crop en 1969. Puis, il s’intéresse à l’homme dans la nature et il utilise alors la photo ou les films pour conserver des traces de ses actions. De 1969 à 1972, C’est son corps qu’il utilise pour ses œuvres : Dans "Material interchangeable" (1970) ou "Parallèle Stress". Ou encore "Des chiens" (1971) dans "Protection", (devant l’entrée du musée de Boston, il met des chiens policiers). À partir de 1972, il fait des mises en scène d’objets pour que le spectateur ait la sensation d’angoisse physique et mentale et il n’utilise plus son propre corps : "Falling Room" (1979). En 1981, il crée de nouveau un style avec des constructions bizarres de morceaux de machines.