Définition des stock-options
La proposition de stock-options (ou options sur titre) représente un choix difficile pour le salarié néophyte et peu coutumier des pratiques boursières. Aussi afin de prendre une décision éclairée sur la possibilité d'opter, il faut décrypter le processus des stocks-options.
Comprendre le processus des stock-options
Définition des stocks-options Les stock-options sont une forme de rémunération qui a été initiée par les entreprises cotées en bourses dans les années 70. Laissées dans un premier temps aux dirigeants, elles se sont généralisées à l'ensemble des salariés. Il s'agit en fait de laisser la possibilité au salarié d'acquérir des actions de l'entreprise, à un moment donné, en fonction d'un certain prix. On parle alors de droit donné au salarié d'acquérir l'action à un prix d'exercice (c'est le cours déterminé pour l'action concernée). Les dirigeants ont vu en l’instauration de cette forme de rémunération un outil de motivation des salariés. En effet, ces derniers auraient tout intérêt à fournir rapidement des efforts afin de rendre l’entreprise compétitive. Ainsi, ils peuvent espérer voir le prix de l’action monter pendant que court leur droit d’acquisition des actions. La levée de l’option : Si le salarié souhaite bénéficier de son droit, et donc acquérir les actions, on dit qu’il lève son option. Dans le cas contraire, il renonce à son option. Bien évidemment, il aura tout intérêt à lever son option si le cours de l’action est supérieur au prix d’exercice. D’autant plus si le plan de stock-options de l’entreprise prévoit qu’il puisse revendre immédiatement. Le salarié dégage ainsi une plus value mobilière (prix de cession – prix d’acquisition) qui peut s’avérer intéressante. Cependant, la plupart du temps, les stock-options doivent être conservées un temps donné. C’est ce qu’on appelle la période d’indisponibilité fiscale. Pour les stock-options détenues avant 200 elles sont de 5 ans et pour les stock-options détenues après cette date, elle est de 4 ans. Tout déblocage anticipé, hors ceux prévus par la loi, entraîne des pénalités financières. Par conséquent, la perspective de gains futurs relève davantage d’un pari sur l’avenir. Les options proposées : Enfin, il convient de distinguer deux formes d’options qui sont révélatrices de la stratégie de direction. La première est l’option de souscription d’action. Dans ce cas les actions proposées proviennent de l’ouverture du capital et par conséquent de l’intention de faire entrer davantage de personnes dans le capital de l’entreprise … au risque d’en perdre le contrôle. Dans le second cas, il s’agit d’une option d’achat d’action. Les actions proposées sont déjà existantes et détenues par l’entreprise. L’entreprise conserve son rapport de force et de la même manière le contrôle de son actionnariat, même si celui-ci peut se retrouvé fractionné.
Comprendre le plan de stock-options
L’interprétation du plan de stock options est déterminante dans le processus de décision de levée des options. Dans un premier temps, il faut s’intéresser aux règles légales qui s’imposent à toutes les entreprises. Il en va ainsi de la période d’indisponibilité fiscale, dont les délais ont été précédemment cités. Mais, c’est plus particulièrement sur le plan de règlement (règles internes de l’entreprise) qu’il faudra porter son attention et notamment sur les points suivants : L’interdiction d’exercer les options sur une ou plusieurs périodes. Le délai imposé par l’entreprise entre le moment ou les options sont levées puis cédées. L’échéance à partir de laquelle le droit détenu est perdu. C'est-à-dire la date à partir de laquelle il n’est plus possible d’opter et que le salarié est considéré comme renonçant.